PetroCaribe – Mandats de comparution : le RNDDH dénonce une mise en scène

Dans le réel, le magistrat instructeur ne fait que céder aux pressions populaires, croit le directeur exécutif du Réseau national de Défense des Droits humains. Les mandats de comparution émis à l’encontre de 7 anciens hauts dignitaires de l’État, relèvent de la pure démagogie, qualifie Pierre Espérance
Le responsable du Réseau national de Défense des Droits humains n’accorde un zeste de considération à la démarche du magistrat instructeur relative au dossier Petro Caribe. Pierre Espérance qualifie de démagogie, les mandats de comparution émis par Ramoncite Accimé.

‘’Démagogie!Démagogie!Démagogie! Le juge instructeur est à la solde du pouvoir. Il est important de le rappeler, que le magistrat a émis ses ordonnances après les pressions populaires. L’une au mois d‘Aout 2018 suite aux mobilisations populaires. Deux autres ordonnances instruisant le Bureau des Affaires financières et l’Unité de Lutte Contre la Corruption pour des résultats non concluants. C’est un magistrat décrié’’, clame Pierre Espérance.

Effets de la demande de déportation?

Le 9 Juillet dernier les citoyens constitués en partie civile ont signifié au juge Ramoncite Accimée de se déporter en raison de son inaction, rappelle le directeur exécutif du RNDDH.

En réponse, le juge, pressuré, a décidé d’émettre des mandats de comparution à l’encontre de Laurent Lamothe, Yves Germain Joseph, Wilson Laleau, Stéphanie B Villedrouin, Jean Max Bellerive, Marie Carmelle Jean Marie, analyse Pierre Espérance.

‘’Le juge Ramoncite Accimé, excédé par la mobilisation citoyenne autour du dossier Petro Caribe, a été contraint de se manifester.

Les actions du magistrat ne sont que de la poudre aux yeux, insiste Pierre Espérance.