Edmond Bocchit s’empresse de remercier le Chili pour le nouveau délai de 90 jours accordé aux Haïtiens pour se régulariser


Comme si le gouvernement dysfonctionnel incapable d’arrêter tous les indexés de la dilapidation de fonds de Petro Caribe, également incapable de traduire en justice les présumés coupables du massacreLa Saline, et qui n’arrive pas non plus à élaborer un budget de fonctionnement reflétant la réalité criante pour les années fiscales 2017-2018 ; 2018-2019 et 2019-2020, une administration dont il est le ministre de facto des Affaires Etrangères, depuis le 21 avril écoulé, allait effectivement résoudre tous les grands maux des ressortissants haitiens au Chili, M. Bocchit s’est félicité de la décision du gouvernement chilien de proroger de 3 mois la déportation des sans-papiers de ce pays.

Avec cette nouvelle disposition, les étrangers incluant les haitiens ont jusqu’au 22 octobre pour mener à bien le processus qui leur permet de travailler et de résider au Chili et où quelque 155 000 personnes ont déjà trouvé refuge

On n’a jamais vu auparavant un gouvernement, exceptionnellement comme celui d’Haïti avec Jovenel Moise et Jean-Michel Lapin, prenant un agréable plaisir à laisser le soin aux autres gouvernements de prendre soin de ses concitoyens au lieu de travailler effectivement sur place pour leur bien-être et leur assurer un avenir promoteur. Mais la corruption et l’impunité prendraient le dessus de tout.

«Au nom du gouvernement haïtien, je remercie le gouvernement du Chili d’avoir prolongé de 90 jours le délai pour les migrants en voie de régularisation« , sans se gêner, a écrit sur son compte Twitter, le ministre de facto des Affaires Etrangères, Edmond Bocchit, alors que ces ressortissants attendaient depuis des mois de son ministère, selon le sénateur Patrice Dumont, des documents leur permettant de « régulariser leur situation au Chili« .

Bocchit, probablement trop sensible pour ses compatriotes du Chili et ne souhaitant pas les voir regagner l’enfer d’Haïti pour raison de « documentation incomplète » et que la faute incomberait directement aux responsables des Affaires Etrangères, a pris le devant de la scène. Toutefois, l’ancien ambassadeur d’Haïti à l’OEA, n’a jamais pris en compte le dossier de déportation massive et presqu’au quotidien d’ Haïtiens de la République dominicaine.

Il est important de noter que quelque 16 000 étrangers, pour la plupart originaires d’Haïti, risquaient d’être expulsés vers leur pays d’origine s’ils ne remplissaient pas la documentation correspondante avant lundi prochain. Par la force des choses, nos compatriotes du Chili ont vu ce décret modifié et un délai de 90 jours (22 octobre) leur est accordé pour être en règle avec l’immigration chilienne.

Devrions-nous prendre M. Bocchit au mot ? Attendons de voir la date du 22 octobre pour savoir si les haitiens de l’extérieur peuvent continuer à miser sur un quelconque ministère des Affaires Etrangères ou encore moins un ministère inutile et inexistant des Haïtiens Vivant à l’Etranger.