L’Etat n’a rien à perdre avec la réouverture de l’usine sucrière Jean Léopold Dominique de Darbonne

Le mouvement pour la réouverture de l’usine sucrière Jean Léopold Dominique de Darbonne travaille acharnement pour rester apolitique et ainsi s’arme contre toute infiltration, détraction, diversion ou connotation politique. Il vise le développement économique et communautaire des communautés haïtiennes. Il requiert la positivité et la tolérance de tous, indépendamment de leur position politique, sociale, culturelle ou spirituelle.

La réouverture de l’usine facilitera la plantation de la canne-à- sucre sur 20 000 carreaux de terres par 35 000 planteurs allant de Gressier jusqu’à Nippes et possiblement sur toute l’étendue du territoire national, plus spécifiquement dans 70 villes de la zone Sud d’Haïti. Elle rehaussera la production nationale en termes d’élevage et d’agriculture alternative de denrées agricoles de base et guidera les communautés haïtiennes vers l’autosuffisance économique et la poursuite du bonheur humain ou du rêve haïtien.

Cette réouverture sera le tremplin de développement socio-économique, un exemple épidémique pour rouvrir les autres usines du pays et une porte ouverte sur la création de 50 000 emplois agricoles et industriels, la réduction de l’insécurité intra communale, la diminution du taux d’immigration de nos jeunes vers les terres étrangères, la revalorisation de la gourde et l’antidote effectif à la compétition du sucre haïtien face aux sucres brésilien et dominicain qui rasent une bonne partie du budget national.

Elle donnera une plateforme aux professionnels haïtiens pour conduire des recherches et pour appliquer leur expérience et expertise vers la formulation de solutions plus durables, plus modernes, plus technologiques et plus alignées aux concepts de justice sociale, de liberté économique et de fondement d‘un Etat économiquement fort et démocratiquement stable tant promus par le préambule de la constitution en vigueur.

Tous les Haïtiens doivent se mettre ensemble pour parler d’une seule voix et marcher d’un seul pas pour envoyer un message puissant à l’Etat Haïtien. Les Haïtiens veulent que leur usine fonctionne pour remettre Haïti sur la voie de développement et pour adoucir la pauvreté individuelle qui ronge le pays dans son ensemble. Le seul devoir de l’Etat Haïtien, dans ce dossier, est de rouvrir l’usine ou de transférer sa gestion à la Communauté Léogânaise qui déjà a élaboré un plan d’affaires pour chercher et attirer des investissements nationaux et internationaux ainsi que pour lancer des projets à implications pour des changements sociaux positifs jusque vers les communautés les plus vulnérables du pays.

L’Etat n’a rien à perdre avec la réouverture de l’usine sucrière Jean Léopold Dominique de Darbonne. A vrai dire, l’Etat devient gagnant dès qu’il se courbe aux exigences de la Communauté Léogânaise, car le peuple verra ses droits fondamentaux respectés, ses terres cultivées et son pouvoir d’achat augmenter exponentiellement.

Dr. Bobb RJJF Rousseau
Initiateur