André Michel salue la victoire des policiers et appelle au respect des principes de la PNH

Le militant politique André Michel s’incline devant la victoire des policiers qui obtiennent le droit de se regrouper en syndicat

Les réactions commencent à pleuvoir après la publication, tôt ce mercredi 11 mars, de l’arrêté garantissant le droit aux policiers de s’organiser en syndicat, un droit qui leur était formellement interdit par la version non amendée de l’article 11 de l’arrêté du 20 juin 2013 établissant le statut particulier des membres du personnel de la Police Nationale d’Haïti.

Pour André Michel, porte-parole du Secteur Démocratique et Populaire, “les policiers regroupés au sein du Groupe 509 fantômes qui se battent pour la mise en place d’un syndicat au sein de la PNH viennent de remporter une excellente victoire avec la capitulation des capitulards du Gouvernement de facto”.

Après cette décision du gouvernement Jouthe, le militant politique estime qu’il est venu le temps pour tous les fonctionnaires de l’Etat et les employés du secteur privé de revendiquer eux aussi leurs droits.

“Car, on ne peut plus accepter que les ressources du pays soient prises en otage par les plus hautes autorités de l’Etat ,alliées à une oligarchie rapace,en abandonnant aux bords du Chemin les jeunes, les femmes, les paysans, les couches populaires, les milliers de fonctionnaires de l’Etat, les travailleurs agricoles, de la sous -traitance et du Secteur privé en général”, écrit-il dans une note acheminée à notre rédaction.

Appelant les policiers aux respect de la hiérarchie et de la discipline, Me André Michel les encourage à préparer leur cahier de doléances afin que leurs exigences soient prises en compte.

“Les policiers doivent aussi savoir qu’il ne suffit pas d’un syndicat au sein de la PNH pour résoudre leurs problèmes. Le plus important, c’est la préparation et la présentation d’un véritable cahier de charges contenant les revendications de tous les policiers et policières qui se couchent très tard et se lèvent très tôt dans un pays où les plus hautes autorités de l’Etat supportent les bandits et les assassins tant financièrement que matériellement”,précise-t-il.