Attaque électro-magnétique : des scientifiques confirment les dommages causés aux cerveaux d’une quarantaine de diplomates américains à Cuba


Selon une nouvelle étude, le cerveau des diplomates américains en poste à La Havanve s’est rétréci à la suite d’une « attaque » de l’ambassade américaine à Cuba.

Des scientifiques ont révélé que l’imagerie cérébrale de pointe des membres du personnel souffrant de maux de tête, de nausées et de pertes de mémoire, entre fin 2016 et mai 2018, après avoir entendu de mystérieux bruits révélait des changements structurels « significatifs ».

Toutefois, l‘étude publiée par le Journal de l’Académie américaine de médecine (JAMA) et menée par des professeurs et médecins de l’université de Pennsylvanie ne permet pas de dégager une cause aux symptômes observés chez les diplomates entre fin 2016 et mai 2018.

«Ce n’est pas imaginaire», avance-t-elle, «cela s’est bien produit dans leur cerveau. Tout ce que je peux dire c’est que la vérité reste à trouver». «Ce qui s’est passé n’est pas dû à un antécédent médical», a indiqué Ragini Verma, professeure de radiologie à l’Université de Pennsylvanie, et spécialiste de l’imagerie médicale.

La série de symptômes inhabituels qui ont affecté les diplomates à l’ambassade de La Havane entre fin 2016 et mai 2018 pourrait selon certains analystes, provenir d’une attaque délibérée à l’aide d’une arme sonique ou technologique (ondes électro-magnétiques).

D’après le New-York Times, cette arme pourrait ressembler à une antenne satellite, portée à bout de bras ou cachée dans un véhicule, un bateau ou un hélicoptère, qui fonctionnerait sur quelques centaines de mètres.

Dans plusieurs pays, ces armes ont été expérimentées sur de simples citoyens qui n’ont pas, comme ces diplomates, la possibilité de se plaindre et de se faire prendre au sérieux par les autorités.