Dossier RNDDH : le torchon brûle entre l’ULCC et l’OPC

D’un ton ferme, le numéro un de l’ULCC a dénoncé ce qu’il qualifie d’ingérence de la part de l’OPC dans le cadre de l’enquête ouverte sur un financement qu’avait reçu le Réseau national de Défense des Droits humains (RNDDH).


“Votre noble fonction de Protecteur du Citoyen ne vous confère pas le droit de vous ingérer dans une enquête judiciaire avec une absence d’objectivité évidente qui laisse entrevoir une conclusion partisane et intéressée”, a écrit Me Vincent.

D’un autre côté, l’ULCC a rappelé au Protecteur du citoyen l’obligation de vérifier ses sources afin de garder la dignité et la crédibilité de cette institution indépendante qu’est l’OPC. De plus, Me Rockfeller Vincent a démenti les affirmations laissant croire qu’il a été révoqué de l’appareil judiciaire en 2006. Me Vicent a été promu Substitut du Commissaire du Gouvernement près de la Cour d’Appel du Cap-Haïtien où il a passé 10 ans, selon ses dires.

A rappeler que l’ULCC a lancé un avis de recherche contre l’administratrice du RNDDH, Marie Gesly Damas. L’organisme de défense des droits humains est soupconné de corruption de la part de l’ULCC pour avoir reçu un financement du Bureau de Monétisation des Programmes d’Aide au Développement (BMPAD).

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