Éditorial:Crise haïtienne: les États-Unis ont parlé, point barre !

Le grondement de la rue n’a pas ébranlé celui qui repose sous l’abri du Pygargue à tête blanche. En effet, la politique du “bri sapat” appliquée par Me André Michel et consorts a piteusement échoué face à la politique de la “sourde oreille” derrière laquelle se cache Jovenel Moïse qui se cramponne, un peu plus chaque jour, au fauteuil présidentiel.

Début décembre, une délégation américaine avec à sa tête le numéro 3 du Département d’État arrive en Haïti. Le but est on ne peut plus clair : aider les acteurs à mettre en place un gouvernement. Tout porte à croire qu’une nouvelle fois, les États-Unis d’Amérique s’imposeront, allègrement, en vrais maîtres du jeu politique haïtien, dictant ainsi aux frères ennemis leur logique.

Ceci étant dit, les opposants qui ont testé presque toutes les stratégies macabres pour faire échec au régime en place symbolisent, dans la réalité, le “pot de terre” qui n’aurait jamais eu raison du “pot de fer”.

Depuis plus de deux semaines, en catimini, sans tambours ni trompettes, l’opposition a enclenché un processus de déradicalisation de position. La station de Radio, considérée comme la Voix des opposants farouches, a même annoncé le retour à la normale de sa programmation.

Apparemment, sauf catastrophes naturelles, notre cadeau de noël pour cette année sera un “gouvernement d’union nationale”.

Le doute est permis. Peut-on parler d’union quand c’est par la force que le Blanc nous montre la voie, pour ensuite marcher à notre place?

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