Flashback – « La Presse de Montréal: le président [Haïti] au cœur d’un «stratagème de détournements de fonds» » [Rezo Nòdwès 31 mai 2019]

Cette vaste opération de crime financier et de trahison non encore tirée au clair, un an après, le président Jovenel Moise, à 9 mois de la fin de son mandat constitutionnel voudrait organiser des élections pour renforcer davantage l’impunité en Haïti. Pays le plus pauvre du continent et le plus corrompu de la région. La majorité des haitiens sont d’avis que le procès Petro Caribe doit avoir lieu et que les coupables soient punis conformément aux lois de la République.

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L’État a signé deux contrats avec deux entreprises aux noms distincts, Agritrans et Betexs. Que disent ULCC et UCREF depi tout tan sa ?

« Les deux entreprises ont réalisé distinctement les mêmes ouvrages aux mêmes dates« 

Mercredi 26 mai 2020 ((rezonodwes.com))–Flashback-

Montréal, vendredi 31 mai 2019 ((rezonodwes.com))–Quelque 2 heures après l’épluchement du dernier rapport de la Cour des Comptes, et un texte y relatif publié par Rezo Nòdwès, le journal canadien « La Presse de Montréal » résume la situation actuelle du président Jovenel Moise.

Les juges ont découvert qu’en 2014 pour le même chantier de réhabilitation de route, l’État a signé deux contrats avec deux entreprises aux noms distincts, Agritrans et Betexs, mais qui partagent notamment le même matricule fiscal et le même personnel technique, a souligné La Presse de Montréal.

« Les deux entreprises ont réalisé distinctement les mêmes ouvrages aux mêmes dates » révèle le rapport de la Cour qui conclut qu’il s’agit « ni plus ni moins qu’un stratagème de détournement de fonds » informe le journal de Montréal.

« L’état de ce tronçon de route suscite des questionnements et démontre qu’il y a un décalage énorme entre les sommes dépensées et la réalité des travaux qui auraient été effectuées » relate le rapport des juges après leur visite de terrain, lit-on dans le dernier article de La Presse de Montréal, un journal très prisé par la diaspora haïtienne au Québec.

La presse internationale a rappelé qu’avant son arrivée au pouvoir en 2017, Jovenel Moïse était à la tête de l’entreprise Agritrans, laquelle a reçu plus de 33 millions de gourdes (plus de 700 000 $ US, au taux de l’époque) pour ce projet routier alors que son activité consistait à de la production bananière.  

Le journal canadien a noté que pour Agritrans, « l’entreprise de l’actuel président avait par ailleurs reçu une avance de fonds près de deux mois avant la signature du contrat, ce qui fait aujourd’hui dire aux magistrats « qu’il y a eu collusion, favoritisme et détournements de fonds ».  

Un autre chantier de réhabilitation routière a été attribué à Agritans en 2015 malgré l’avis défavorable de la Cour des comptes qui avait notamment relevé à l’époque une violation des lois de passation de marché public. 

Le dernier rapport de la Cour des Comptes que Rezo Nòdwès a promis de continuer d’éplucher, fait depuis vendredi matin le tour de grandes salles de rédaction de la presse internationale notamment La Presse de Montréal. Celle-ci, dans sa conclusion, a rappelé que « toujours perçu comme source de gaspillage et de corruption, ce fonds a déjà donné lieu, en 2016 et 2017, à deux enquêtes sénatoriales. Depuis l’été 2018, le mouvement citoyen « Petrocaribe Challenge » a multiplié les manifestations à travers le pays, poussant la Cour supérieure des comptes à lancer son audit« .