Gonaives – Armes à feu : environ une trentaine de fusils d’assaut et des armes artisanales saisies par la police départementale

Au total, 131 armes à feu ont été présentées à la Presse gonaivienne, jeudi, avant d’être transférées « à Port-au-Prince pour les suites utiles ». Elles sont reparties en 31 fusils d’assaut, 20 armes artisanales collectées sur 7 années d’opérations conduites à Petite-Rivière de l’Artibonite, à Desdunes, à Saint-Marc, à l’Estère, à Marchand-Dessalines, aux Gonaives entre autres

Des interventions conduites dans les 15 communes du département de l’Artibonite ont permis à l’institution policière de démanteler des poches de gangs, de combattre le grand banditisme et la criminalité, et de traquer de gros bonnets qui sèment la terreur et également de confisquer des armes, a rapporté le porte-parole départemental de la PNH, interviewé par Rezo Nòdwès. 

‘’31 Fusils d’assaut, 20 armes artisanales entre autres figures parmi les armes saisies. Elles ont été confisquées dans des opérations menées à les Verrettes, à Desdunes, à Petite-Rivère de l’Artibonite, à Saint-Marc, à Ennery, aux Gonaives. Ces matériels ont été collectés sur une durée de 7 années’’, a précisé Max Saint-Preux.

La Direction départementale de l’Artibonite de la PNH tenait à présenter à la presse gonaivienne cette petite cargaison d’armes à feu avant de les acheminer sous peu à la capitale pour des suites qui s’imposent, a expliqué le porte-parole. 

‘’Après l’étape de verbalisation, elles seront acheminées à Port-au-Prince pour être probablement détruites. Un programme de collecte des armes et munitions saisies par la PNH est en phase d’implémentation à travers le territoire’’, a laissé entendre Max Saint-Preux.

Ces armes dévoilées à la communauté gonaivienne, une goutte d’eau dans l’océan, remettent à jour le débat sur la problématique des armes illégales en circulation à travers le pays. Dans l’Artibonite, les poches de gangs se prolifèrent, des caïds prennent du terrain et le climat sécuritaire se dégrade, admettent certaines sources policières. 

Et on se plaint du mauvais essor de l’industrie touristique !

Hervé Noël