Haïti – le déclin dans l’indice de perception de corruption de 2017 à 2019 : score obtenu en 2017, 22 sur 100 ; 20/100 en 2018 et 18/100 en 2019

les choses vont de mal en pis, certainement pas mieux, pour inspirer confiance aux dirigeants actuels, les pires elèves à l’ecole de la corruption.

Jovenel Moise réalise le plus mauvais score d’Haïti depuis 2015 (17/100), dans le classement de Transparency International.

Lundi 27 janvier 2020 ((rezonodwes.com))–Le président Jovenel Moise qui avait déclaré avoir identifié les 5 gros problèmes d’Haïti qui sont, selon lui, Corruption, Corruption, Corruption, Corruption et Corruption, n’a depuis cette déclaration tout azimut prouvé qu’il voulait passer de la parole aux actes. En témoignent les différents scores enregistrés par le pays de 2017 à nos jours, dans le classement de Transparency International des pays à l’indice de perception de la corruption.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : En 2020, Haïti est pris pour le pays le plus corrompu de la région des Caraïbes. Le pays s’est enlisé tout au long de l’année 2019 dans la corruption. Du coup, comment les supporters de Jovenel Moise, incluant le Binuh, peuvent pince-sans-rire toujours continuer à faire valoir qu’il est de bon ton de cohabiter ou de former un gouvernement d’union nationale avec le mauvais élève de la classe de bonne gouvernance ?

Depuis sa création en 1995, l’indice de perception de la corruption, produit de recherche phare de Transparency International, est devenu le principal indicateur mondial de la corruption dans le secteur public. Une résolution du Conseil de Sécurité des Nations-Unies, à l’instar du rapport annuel de Transparency International, vaut le même pesant d’or dans la balance des pays champions de la démocratie et luttant contre la corruption.

Or, dans le contexte actuel, le cas d’Haïti spécifiquement, la communauté internationale qui semble, fermer les yeux sur les multiples dérives et dénonciations d’actes de corruption pratiqués par le régime de Jovenel Moise, voudrait entraîner davantage le peu de citoyens crédibles restant, dans une aventure dont l’issue est incertaine avec une équipe perdante et officiellement révélée « corrompue » – voir dernier rapport de Transparency International – pour former un nouveau gouvernement illégitime et inconstitutionnel.

Jean-Pierre Réginal Joseph,
citoyen engagé