Je ne suis pas un dictateur, je travaille pour la réalisation des élections”, explique Jovenel Moïse

“Je ne suis pas un dictateur. Je suis un président qui cherche un accord politique. Nous sommes en plein travail pour trouver cet accord politique avec les forces vives de la nation qui va nous permettre, dans un avenir proche, d’avoir des élections dans le pays pour mettre en place la 51e législature”, a-t-il révélé à Telegraph, un quotidien britannique.

Le garant de la bonne marche des institutions a également abordé la question de la corruption lors de l’interview. Le pays a cinq problèmes: “corruption, corruption, corruption, corruption, corruption”, se répète-t-il avant d’ajouter que les institutions qui sont là pour lutter contre ce fléau sont faibles.

Se présentant, plus loin, comme un président institutionnel, M. Moïse dit croire dans les institutions du pays même si elles ne peuvent jouer pleinement leur rôles à causse de certaines failles de la constitution en vigueur.

Ferme au poste, Jovenel Moïse n’entend pas démissionner. Il l’a réaffirmé: “ce n’est pas possible qu’en 34 ans le pays ait connu 15 présidents. Ça n’a aucun sens. C’est une crise permanente. Il faut sortir de cette crise. Nous devons nous mettre au travail pour sortir de cette transition qui perdure”.

Lors d’un point de presse organisé au palais national le lundi 13 janvier, le garant de la bonne marche des institutions s’est lavé les mais dans la non-tenue des élections de 2019 en imputant la responsabilité au parlement qui n’a pas voté le projet de loi électorale ainsi que le projet de budget avec une prévision de 40 millions alloués à ces joutes.

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