Journée Internationale de l’Éducation : La FJKL exhorte les responsables à assumer leur responsabilité

À l’occasion de la 2e célébration de la journée internationale de l’éducation, la FJKL appelle les autorités étatiques à prendre leur responsabilité face à la situation déplorable du système éducatif haïtien.

Dans un communiqué publié ce 24 janvier, la Fondasyon Je Klere rappelle que depuis 23 ans Haïti a inscrit l’éducation comme une haute responsabilité des pouvoirs publics au regard des articles 32, 32.1, 32.2 et suivants de la constitution. Pourtant l’État se comporte en irresponsable. Et l’organisation cite plusieurs cas qui prouvent l’irresponsabilité des dirigeants.

Le Fonds National de l’Éducation (FNE), créé par la loi du 22 septembre 2017, mis en place sans cadre légal. Ce qui justifie les soupçons de corruption et de gaspillage dans la gestion de ces fonds, affirme la FJKL.

Mais aussi le Programme de Scolarisation Universelle Gratuite et Obligatoire (PSUGO), lancé en 2011, et caractérisé par des irrégularités, la corruption, des détournements de fonds, des fraudes massives, le gaspillage entre autres.

« Aucun procès n’a pourtant été engagé contre les corrompus et les corrupteurs malgré les rapports et les dénonciations ; aucune sanction n’a été prononcée par les tribunaux compétents », déplore la FJKL.

Les cas de nominations inappropriées, des grèves à répétition des enseignants-es, des écoles publiques en attente de reconstruction, des élèves pris au piège d’une insécurité planifiée sont autant de problèmes relevés par la Fondasyon Je Klere.

Tous ces faits permettent à la FJKL de conclure que l’Education est loin d’être une priorité pour l’Etat.

À l’occasion de cette journée internationale, la Fondasyon Je Klere estime qu’il est nécessaire de rappeler l’urgence pour Haïti de combattre la corruption et le venin de l’impunité qui gangrène l’Etat globalement et en particulier le système éducatif. Ce qui pourra garantir à la population haïtienne un futur rassurant et prometteur.