La Dictature d’opinions de la presse haïtienne déroutée par les réseaux sociaux


La presse haïtienne a failli au même degré que ce système de gouvernance en putréfaction. Comment défendre la liberté de la presse dans une démocratie moribonde où la pensée critique, la créativité intellectuelle et l’intelligence émotionnelle sont toutes sujets d’une dictature d’opinions archaïques de scélérats?

Construire un système de pensées objectives et équilibrées pour ce peuple tant naïf et encore misérablement exploité ne saurait accoucher cette démocratie de chaos où l’exaltation de l’incompétence et le culte de l’ignorance sont couronnés même au plus haut niveau de la magistrature suprême.

Dans cette pagaille de bas étages où des leaders d’opinions seniors se trouvent coincés, recalibrés et mis à nus par les médias en ligne et surtout par des internautes avisés des réseaux sociaux, le masque intellectuel creux de plus d’un, considérés comme modèles de rédacteurs ou d’éditorialistes, est tombé et le mythe entourant les palabres sans fondement académique vendus en vacarmes amplifiés de la radio, est tout simplement mis en déroute.

La presse traditionnelle et le système politique Haitien se baisent indécemment et hypocritement pour des dividendes trompeuses de visibilité exigeant des pratiques souillées de corruption dont le seul but est de satisfaire une clientèle politique spécifique et conserver une notoriété malicieuse sur l’opinion publique haitien.

La tyrannisation et la « tyrannosaurisation » de l’opinion ne peuvent être en aucun cas des armes défensives et offensives entre les mains de ces soit disant « pionniers de la démocratie haitienne ». Le débat publique aujourd’hui est ouvert à tout esprit embelli et innové grâce à l’accès rapide et précis aux informations sur internet.

L’évangile de lutte pour la démocratie et la liberté de la presse ne tient plus car cet Haiti en déliquescence morale, construit autour de toutes espèces d’énergumènes médiatiques est typiquement le produit tout craché de cette presse locale qui se prostitue en nature, faite d’invertébrés notoires et en espèce, récompensée par de juteux contrats à mille détours.
Il n’y a pas de démocratie sans une presse libre.

De même, on aurait pas cet Haiti démocratiquement agonisant sans cette presse d’imposture aux standards intéressés dont la culture d’opposition systématiquement avérée de certains et l’aliénation servile de beaucoup d’autres fragilisent le système de pensées d’un peuple peu éduqué. Le fanatisme et le culte de personnalité deviennent alors normes. Aussi, serait-il pas mieux que la presse haitienne se divise authentiquement en organes de lobby idéologique comme cela est fait au niveau des grands médias américains? Dès lors, l’opinion publique serait avisé suivant ses propres affinités politiques.

Une trivialité écœurante, une bassesse déshumanisante et un manque de professionnalisme criant dans ce secteur, considéré comme le quatrième pouvoir, sont malheureusement les caractéristiques minables de beaucoup de salariés de la presse haitienne d’aujourd’hui.

Absence d’éducation civique, le culte du buzzing, l’intoxication délibérée, manipulation destructive de l’opinion publique, les tactiques et manœuvres de cette presse pourrie sont multiples pour retenir la pensée Haitienne captive dans une ignorance endoctrinée et un sentimentalisme lassant.

Tout ce triste tableau décrit l’état d’une presse chaotique à l’image du pays où le principal outil de la démocratisation haitienne est piteusement mise en déroute par les lumières des réseaux sociaux.

Alors, qu’en serait-il sans l’avènement salvateur et innovant des réseaux sociaux?

Gumais Jean Jacques,
AvMP