La femme Haïtienne dénigrée ‘LIVE’ par Sweet Micky dans ses meringues carnavalesques, est à l’honneur ce dimanche 8 mars au Palais National

Pas une seule fois, Jovenel Moïse du PHTK, – parti créé par Michel Martelly – n’a eu à lever le petit doigt pour condamner les propos orduriers et les comportements misogynes de Michel Martelly à l’égard de la femme haïtienne. Moise n’a jamais non plus interdit la télévision d’Etat de diffuser LIVE, les prestations musicales carnavalesques salées aux choix des mots grivois, santi, impurs de son mentor et bienfaiteur qui, sans pudeur, injuriait les femmes en utilisant et exploitant les canaux de communication de l’Etat haitien. Aujourd’hui, le président aurait parlé pour lui seul et ses invitées de marque tirées sur le volet.

Martelly pa gen pyès respè pou fanm Ayisyèn, il faudrait d’abord leur demander pardon, M. le Président.

Dimanche 8 mars 2020 ((rezonodwes.com))–« Ce 8 mars, je rends un vibrant hommage aux femmes haïtiennes pour leur courage » a tweeté le président Jovenel Moise qui recevait pour la circonstance un groupe de femmes pour sa 3ème édition de « Dialogue Communautaire« , une version améliorée de « Gouvènman Lakay » n’ayant eu aucun succès escompté dans le passé, sous le régime Martelly-Lamothe.

Moise qui, lors de la dernière campagne électorale présidentielle à Grand-Goave, était témoin du comportement narcissique et misogyne de l’ex-président Michel Martelly, envers une femme de la localité, s’était mis plutôt à rire sous forme d’acquiescement en guise de prendre la défense de cette pauvre dame osant poser une question au musicien de l’album à 100/% s***.

« Malgré les tourments et l’adversité récurrente, elles restent les gardiennes d’un pays qui leur fait subir souvent des injustices irréparables. Haiti vous exprimera toujours sa gratitude« , a reconnu Jovenel Moise dont l’administration n’a pas, après 3 ans, aidé à l’amélioration des conditions de vie de la femme haïtienne, objet d’exploitation sexuelle dans l’administration publique haïtienne. Le plus souvent soit pour conserver un poste ou intégrer l’administration en dépit de sa qualification.

La journée du 8 mars en Haïti, ne fait pas écho à la campagne où vivent les femmes de la classe laborieuse du pays. Ces femmes, les laisser pour compte des politiques sociales et économiques, deviennent des plus vulnérables d’entre nous qui pensons aujourd’hui faire la fête pour nous-mêmes en leur nom.