La République Dominicaine craint le pire en Haïti, Washington s’empresse

Si Washington multiplie des démarches pour forcer les protagonistes haïtiens à former un nouveau Gouvernement avant la fête de Noël, la République Dominicaine à travers son candidat à la présidence du PNVC, Ramfis Domínguez Trujillo va dans le même sens ce jeudi 28 novembre 2019, en proposant que son pays soutienne le processus de dialogue et le projet de reconstruction en Haïti, de façon à mettre un terme au joug que représente le poids de la migration illégale haïtienne dans le budget national dominicain.

 Le candidat à la présidence, Ramfis Domínguez Trujillo, déclare avoir prédit, il y a possibilité d’une guerre civile en Haïti, si rien n’est fait pour stopper cette hémorragie avec de graves répercussions pour la République dominicaine.

Le candidat à la première magistrature de la nation dominicaine indique que la République Dominicaine risque d’avoir plus d’haïtiens que dominicains dans l’alma mater, et ce serait une tragédie nationale, lance Ramfis Domínguez Trujillo

Une déclaration qui précède la visite officielle cette fin de semaine en Haïti, du Sous-secrétaire d’état aux affaires politiques des Etats Unis, David Hale.

Le Diplomate américain  effectuera sa visite 9 mois après la première en février dernier  et deux semaines après la visite de la Représentante permanente des États-Unis auprès des Nations Unies, Mme Kelly Knight Craft. Le département d’Etat affiche sa détermination à favoriser une issue à la crise politique en Haïti qui semble perdurer et dérangerait même la Maison Blanche.  

Un accord entre l’opposition et le président Jovenel Moïse est indispensable pour la ratification d’un nouveau Premier Ministre par les deux branches du Parlement. La démarche de l’administration américaine est d’installer un gouvernement légitime avant la caducité du Parlement en janvier 2020.

Yves Paul LEANDRE source hpn