« Le problème majeur de la démocratie est les ‘ânes’ qui gouvernent » déclare Almagro dont la présence est contestée au Panama

Au moins l’âne est réputé pour sa sobriété et s’efforce de se détacher du superflu contrairement aux dirigeants haitiens, les gloutons et audacieux qui ont dilapidé plus de $4 milliards et n’ont jusqu’à présent manifesté aucun sens d’avoir honte. Almagro n’est-il pas placé pour savoir aussi, à l’instar du Venezuela de Nicolas Maduro auquel il semblerait faire allusion, que les petits acquis démocratiques sont en danger en Haïti avec Jovenel Moise et son premier ministre de facto, Jean Michel Lapin qui dépensent sans compter les maigres ressources de l’Etat ?

La présence du Secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA), Luis Almagro, au Panama, etait mal vue et a déclenché mardi une vague de protestations dans les mouvements sociaux du pays.

Mardi 18 février 2020 ((rezonodwes.com))– Le secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA), Luis Almagro, a déclaré mardi à Panama que le plus gros problème pour les démocraties latino-américaines est lorsqu’ « un âne gouverne« , car cela crée une « incapacité » à gouverner.

« Le problème principal avec les bourriques, quand un âne règne, quand un âne dirige une entreprise, c’est le problème qui est irrésolu« , a déclaré Almagro lors d’une conférence tenue devant des hommes d’affaires de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture du Panama, la plus grande guilde des affaires du pays.

« Ce problème génère une incapacité productive, génère des incapacités dans le fonctionnement des institutions et génère une incapacité dans la gestion du gouvernement« , a-t-il ajouté.

Cependant, Almagro n’a pas donné de noms précis de dirigeants ou d’hommes d’affaires pris pour « une bourrique au pouvoir ou aux commande des affaires ». Il n’a non plus rencontré la presse à l’issue de son intervention sur « la paix sociale et la démocratie en Amérique latine« .

Soulignons que Luis Almagro cherche à être réélu lors des élections prévues pour le 20 mars à l’OEA, où il doit engager les 18 voix dont il a besoin pour être confirmé à la tête de l’organisation avec 34 membres incluant Haïti, un pays actuellement ingouvernable et baigné dans la corruption au point que son président, Jovenel Moise, très confortable dans sa situation de « chef suprême« , dirige par arrêté surpassant toute loi établie.

Par ailleurs il est important de noter que les Panaméens ont manifesté mardi contre la présence du Secrétaire général de l’Organisation des États américains, Luis Almagro, invité par la Chambre de commerce et d’industrie.