Moise Jean-Charles appelle les Haïtiens « à se soulever » pour « renverser ce système » une fois pour toutes

Le moment est venu de prendre ensemble l’initiative de nous soulever contre ce système et s’en débarrasser, déclare Moise Jean-Charles.

Mercredi 15 juillet 2020 ((rezonodwes.com))–L’ancien sénateur du Nord et chef du parti politique Pitit Dessalines, Moïse Jean Charles, a appelé à un soulèvement populaire en Haïti et a prédit des jours sombres si la population ne s’unit pas pour renverser ce système donnant à l’apprenti-dictateur Jovenel Moise les pleins pouvoirs pour diriger le pays par décret et jusqu’à nommer un présumé dilapidateur de fond de Petro Caribe, directeur de l’EdH.

La solution à l’insécurité est étroitement liée à l’identification des « cerveaux cachés » qui n’arrêtent pas de l’alimenter. Le problème doit être examiné en amont. « Couper ces mains invisibles est la solution », a-t-il déclaré. Jean-Charles Moise s’est dit convaincu que « le moment est venu de prendre ensemble l’initiative et de nous soulever contre ce système qui a fait son temps« .

L’ex-parlementaire a décrit comme un scandale « le coût élevé de la vie en Haïti« . Il a directement indexé le régime totalitaire de Jovenel Moise, le secteur privé des affaires et une frange de la classe politique dans l’alimentation de l’insécurité avec le soutien de gangs armés sur tout le territoire national, en particulier dans la région métropolitaine de Port-au-Prince.

Notons que pour le premier semestre de l’année, l’insécurité a déjà coûté la vie à plus de 200 personnes en Haïti et mercredi matin, à la grande stupéfaction de tous, le conseiller juridique du président Jovenel Moise, Me. Reynold Georges a avoué que le pouvoir est derrière des actes de banditisme posés qui ont endeuillé de nombreuses familles haïtiennes.

A souligner également que l’appel au soulèvement lancé par Moise Jean-Charles est arrivé à un moment où l’apprenti-dictateur Jovenel Moise se donne tous les pouvoirs et se serait même arrangé pour organiser à sa façon des « élections-bidons » pour perpétuer le système, ont dénoncé plusieurs leaders des droits humains et de la société civile.