ONA: Note du Député Jerry Tardieu

Par la présente, je tiens à informer le grand public que je n’ai aucune dette envers l’ONA, institution de laquelle je n’ai jamais prêté une gourde de ma vie, ni pour moi ni pour aucune des entreprises auxquelles j’ai pris part (même quand cela aurait été mon droit puisque prévu par la loi régissant la matière).

Je tiens à porter cette précision après avoir entendu le sieur Newton Saint-Juste, qui se présente comme un avocat de l’État haïtien, mentionner plusieurs fois mon nom comme un débiteurde l’ONA. Personne n’est dupe. Il ne fait aucun doute que ces attaques calomnieuses et mensongères, en dehors de toute éthique professionnelle et déontologique, participent d’une velléité du pouvoir en place à salir les personnalités qui osent critiquer la gestion désastreuse du pays.

Aucune tentative d’intimidation ni de persécution politique n’empêchera le citoyen engagé que je suis de continuer à m’impliquer dans les affaires de la cité. Contre vents et marées, je n’abdiquerai jamais à l’honneur d’être leur cible pour paraphraser Edmond Rostand.

J’en profite pour attirer l’attention de la communauté nationale et internationale, et les organismes de défense des droits humains, sur les graves dangers qui pèsent sur la démocratie haïtienne. Oser critiquer les autorités actuelles, même en étant parlementaire, c’est désormais s’exposer à des attaques sans fondement et à visière levée de sbires déguisés en juristes qui, sous prétexte de mensonges erronés et dossiers montés de toutes pièces, salissent impunément la réputation de celles et ceux qui ne baissent pas l’échine devant leur régime. Dans ses diatribes, souvent cet inquisiteur des temps modernes m’associe à l’hôtel Oasis, dont je ne suis, à l’instar de l’ONA et 200 autres investisseurs, qu’un simple et fier actionnaire. S’il avait pris la peine de s’adresser au conseil d’Administration de cetétablissement hôtelier de renom, il lui aurait certainement confirmé que cette société ne bénéficie d’aucun prêt de l’ONA. 

Tout en me réservant le droit d’initier telle action que de droit, je rejette d’un revers de main ces accusations sans fondement et indignes d’un homme de loi. D’ailleurs en écoutant l’abracadabrant argumentaire de cet « avocat », je ne peux m’empêcher de penser à Me. Gérard Gourgues, qui devant les manœuvres des fossoyeurs maladroits de notre démocratie balbutiante s’exclamait à bon escient : « Même le mal, ils le font mal ». 

Jerry Tardieu