Pour s’assurer d’une prime à la corruption et l’impunité, Jovenel Moise entend poursuivre le dialogue politique pour partager « ti rès’la »

Judes Charles Faustin fait la navette pour vanter la nécessité d’un dialogue devenu vite très monotone

Oublions la tenue de tout éventuel procès Petro Caribe car Jovenel Moise a eu gain de cause, fort de l’appui de la communauté internationale. Et sa prime à l’impunité et à la corruption révélée dans le rapport de la CSC/CA, il l’obtiendra bientôt pour le plus grand malheur d’Haïti et ce sont les partis politiques – les mauvais élèves à l’école des élections avec 0.01 à 0.09% de suffrages obtenus – qui vont la lui octroyer, pour pouvoir eux aussi jouir de « ti rès’la« .

Le juge d’instruction Accimé Ramoncite, à la solde du Palais National, dénoncent les avocats de la partie civile, tente de faire de la DGI, la principale plaignante dans la dilapidation des milliards de Petro Caribe. On aurait tout vu et entendu, sous le régime PHTK 34 ans plus tard, après la chute du régime dictatorial des Duvalier.

Pourquoi les haitiens sont-ils aussi méchants les uns envers les autres à ce point ? Et à quelle fin ?

Mercredi 5 février 2020 ((rezonodwes.com))– Le président Jovenel Moise entend poursuivre le dialogue avec plusieurs groupes d’opposition pour mettre fin à la crise socio-politique, a confirmé Jude Charles Faustin, conseiller au Palais national.

Cependant, Faustin qui n’a pas pu fixer une date pour le redémarrage d’un dialogue tendant à récompenser le président Jovenel Moise de sa mauvaise gouvernance du pays et de l’institutionnalisation de la corruption, a indiqué qu’il était d’accord sur la nécessité de rédiger une nouvelle Constitution.

La semaine dernière, les représentants du gouvernement et des partis politiques ont discuté pendant trois jours à la Nonciature apostolique, mais les négociations se sont conclues sans accord concret car, semble-t-il, pour le Palais national, le dialogue se définit toujours comme un partage de « ti rès’la » entre amis sans pour autant leur confier réellement la direction des affaires administratives du pays.

Soulignons que dans le chapitre des passifs du président Jovenel Moise qui s’attache à son mandat confié par moins d’un million d’haitiens sur plus de 10 millions, depuis le début de l’année, le mandat de la Chambre basse et « des deux tiers » du Sénat a expiré, à cette mauvaise gouvernance s’ajoutent 10 mois sans gouvernement légitime, après le limogeage de l’ancien Premier ministre Jean Henry Céant.