L’éradication du paludisme en Haïti est possible, selon Martine Moïse

Présidente du Mécanisme de Coordination Nationale du Fonds Mondial de Lutte contre le SIDA, la Tuberculose et la Malaria en Haïti, la première dame, Martine Moise croit que le paludisme peut être éradiquée en Haïti.

14 milliards de dollars ont été mobilisés par les dirigeants mondiaux au profit du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Cette compagne vise à sauver 16 millions de vies dans le monde d’ici 2030. Ce fonds destiné à accompagner les personnes infectées par cette maladie, fixe son projecteur sur Haïti, l’un des pays ou l’épidémie du paludisme fait rage.

« Le paludisme peut être éliminé en Haïti si nous déployons des efforts décisifs pour agir avec audace dans le sens de cette vision. J’ai vu non seulement comment le paludisme a affecté la santé de mes concitoyens, mais aussi comment le potentiel économique des familles est affaibli quand elles sont exposées à cette maladie » explique la première dame Martine Moïse dans une colonne du Miami Herald.

Très impliquée dans la campagne contre la maladie, Moïse, elle même mère de trois enfants, pense qu’il est important pour que toutes les mères du monde disposent des ressources nécessaires en vue de protéger leur famille de la malaria. Pour elle, l’accès aux moustiquaires, le diagnostic et le traitement des enfants sont des éléments incontournables dans une telle lutte.

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De 2010 à 2018, les cas de paludisme en Haïti ont diminué de plus de 50%, passant à moins de 10 000 cas par an. En 2018, il y avait moins de 8 500 cas de paludisme confirmés par rapport à l’année précédente (19 000 cas de paludisme confirmés en 2017).

Martine Moïse qui vante les efforts qui ont été enregistrés en Haïti, considère ces statistiques comme un succès. « Il est important de célébrer ce succès, mais également de considérer l’immense travail à accomplir si nous voulons éliminer ces maladies dans des pays où le paludisme constitue toujours une menace mortelle » a-t-elle déclaré.

La première dame qui encourage les partenaires mondiaux à rejoindre sa cause afin d’intensifier la lutte contre le paludisme rappelle que l’éradication de cette épidémie constitue pour elle ainsi que le président Moïse une priorité sanitaire. « Nous avons engagé des ressources pour faire de cet objectif une réalité. C’est pourquoi le président Jovenel Moïse et moi avons fait de l’élimination du paludisme en Haïti une priorité nationale ».

En conclusion, la première dame Martine Moïse rappelle qu’Haïti n’est pas seule dans cette lutte, que les efforts de l’administration de son mari ont été renforcés par les contributions majeures du Fonds mondial, qui a investi près de 75 millions de dollars à ce jour pour libérer Haïti de cette mortelle épidémie.