Le rationnement drastique d’électricité à Port-au-Prince se poursuit jusqu’à la mi-mai, annonce le DG de l’Ed’H ne misant plus sur Varreux 3

Mais l’Ingénieur Hervé Pierre-Louis a-t-il pensé aux classes en ligne établies par le Ministre Agénor ?

La production d’électricité est l’un des grands problèmes du pays, mais qui serait moins grave que la corruption. Malgré les promesses de campagne de Jovenel Moïse, d’électrifier le pays 24 heures sur 24, la plupart des régions peuvent bénéficier de ce service entre trois et quatre heures par jour. Avec le rationnement actuel, plusieurs quartiers de la capitale sont privés d’électricité depuis des jours. Les lampadaires solaires de Lamothe, dont les services d’entretien n’ont jamais été entrepris, font penser tout justement à un autre gaspillage de fonds de Petro Caribe…

Vendredi 1er mai 2020 ((rezonodwes.com))–Le sévère rationnement de l’électricité que la capitale haïtienne a connu ces dernières semaines devrait se poursuivre jusqu’à la mi-mai, ont confirmé les responsables du secteur de l’énergie.

Hervé Pierre Louis, directeur de l’électricité en Haïti, une institution d’Etat en faillite, a déclaré à une radio locale que les turbines de la centrale hydroélectrique de Péligre, actuellement en panne en raison de la saison sèche, peuvent être redémarrées à cette date.

L’installation, située sur le fleuve Artionite, qui prend sa source en République Dominicaine, a une capacité d’environ 36 mégawatts et, avec d’autres centrales, fournit de l’électricité à Port-au-Prince. Pour l’instant, la production totale ne dépasse pas 70 mégawatts, ce qui est insuffisant pour la zone métropolitaine, qui a besoin de plus de 200 mégawatts.

Pierre Louis a également signalé l’impossibilité d’utiliser les infrastructures de Varreux 3, situées à l’entrée nord de cette capitale, en raison d’une procédure judiciaire.

À la fin de l’année 2019, rappelons-le, le gouvernement haïtien a entamé un contentieux avec la société Sogener, qu’il a dépouillée de ses installations de production d’électricité, et l’a accusée de contrats injustes avec l’État, de surfacturation et d’autres crimes.

Cependant, depuis lors, elle se bat, toujours sans succès, pour stabiliser ce service, dans la ville la plus importante du pays, et dans d’autres régions.