Flash ! Jovenel Moise rejoint le Groupe de Lima exigeant la « réalisation des élections libres et équitables » au Venezuela

No pueden ni con ellos mismos
Ayiti pou tèt pal pa ka fè eleksyon ki kredib

Le Groupe de Lima a été créé en 2017 et est actuellement composé de la Bolivie, du Brésil, du Canada, du Chili, de la Colombie, du Costa Rica, des États-Unis, du Guatemala, de la Guyane, du Honduras, du Panama, du Paraguay, du Pérou, de Sainte-Lucie…

… et depuis mardi soir de Haïti de Jovenel Moise et de Edmond Bocchit.

Mardi 28 janvier 2020 ((rezonodwes.com))– Haïti, l’un des pays les plus corrompus de la Caraïbe, et actuellement sans pouvoir législatif et doté d’un système judiciaire corrompu et décrié, a rejoint le Groupe de Lima.

Cette information a été rapportée mardi soir par le ministère péruvien des Affaires étrangères, précisant que la motivation de ce pays « est de soutenir la réalisation d’élections – «libres et équitables» – au Venezuela » alors que le président Jovenel Moise, accusé d’usurpateur de titre et de corruption, n’a pas respecté chez lui les échéances électorales.

Le ministère péruvien des Affaires étrangères a annoncé cette nouvelle sur les réseaux sociaux et a indiqué que « l’inclusion avait été faite à la demande du ministre haïtien des Affaires étrangères, Bocchit Edmond« , envoyée à son homologue péruvien Gustavo Meza-Cuadra, qui est responsable de la coordination du groupe.

Ainsi, il a été dit qu’Haïti « s’associe aux efforts du Groupe de Lima » pour « contribuer à la réalisation d’une solution pacifique, démocratique et constitutionnelle au Venezuela », à travers « des élections générales libres, équitables et transparentes ».

Notons que Edmond Bocchit est ministre démissionnaire des Affaires Etrangères depuis presque plus d’un an. Il était membre d’un gouvernement chargé uniquement de liquider des affaires courantes pour seulement 30 jours, laquelle période est arrivée à expiration depuis le 30 avril 2019. Parallèlement, M. Bocchit était depuis mai 2019 interdit d’accès au Sénat de la République jusqu’à son dysfonctionnement programmé le 13 janvier dernier.