Flashback – Petro Caribe – Cantine mobile: Lamothe ordonne le décaissement de $13 millions ; la Cour n’obtient aucune évidence sur l’utilisation du chiffre d’affaires de 6 millions Gdes

FAES est la plus grande source de corruption des gouvernements en Haïti, de l’après 7 février 1986, de Jean-Bertrand Aristide en passant par René Préval et Michel Martelly à Jovenel Moise…

Rezo Nòdwès, jeudi 4 juin 2020 – Flashback– lien original du texte du 2 juin 2019.


Un des volets du projet Cantine Mobile était le concept « Resto Pep» qui consistait à vendre des plats chauds de la Kantin Mobil au prix subventionné de 10 Gourdes le plat par les communautés elles-mêmes. Cette activité a généré pour l’Etat haitien, quelque 6. 530. 000. 00 Gourdes, cependant, la Cour des Comptes, dans son rapport, n’arrive pas à retracer cet argent. Li fan’n kon bè ! Viktwa pou pèp la !

La Cour :  » […
] les dépenses de FAES n’ont pas été effectuées avec le souci du principe de l’utilisation judicieuse des fonds publics« 

Dimanche 2 juin 2019 ((rezonodwes.com))–Selon les rapports d’activité produits par le FAES, a rapporté la Cour, au total 653 000 plats chauds ont
été vendus, ce qui représente un chiffre d’affaires de 6 530 000 HTG. La Cour a déclaré « n’avoir obtenu aucune évidence sur l’utilisation de ces fonds ».

Toutefois, a lu Rezo Nòdwès, que sur la base des correspondances en sa possession, la Cour a pu retracer les décaissements ci-après effectués par Yves Robert Jean ; Laurent Lamothe et Marie-Carmelle Jean-Marie.

Le 27 septembre 2012, le DG du MPCE, Yves Robert JEAN informe le DG du FAES qu’une requête de 10 000 000,00 USD a été adressée auprès du MEF en faveur du financement des activités relatives au projet « Soutien de la Sécurité Alimentaire pour les familles défavorisées« , détaille en profondeur la Cour.

A la même date, a relevé la Cour des Comptes, le Ministre MPCE Laurent Salvador Lamothe adresse une correspondance au MEF Marie Carmelle JEAN MARIE lui demandant de renflouer le compte 111- 004-294 du FAES d’un montant de 10 000 000,00 USD. et un autre montant de $ 3 000 000,00 USD.

La Cour, dans sa conclusion, et à la lumière des faits recommande « Qu’une enquête soit ouverte par les autorités compétentes afin de cerner davantage tous les aspects de la gestion de ce programme notamment les malversations et l’utilisation à d’autres fins des fonds dédiés à la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. »