Le BINUH condamne l’utilisation de la violence comme moyen de revendication

Les incidents ayant marqué la journée du 23 février 2020 à Port-au-Prince n’ont pas laissé les Nations-Unies sans réaction. Dans un communiqué publié 24 heures après les événements, le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) se dit préoccupé par cette situation et condamne l’usage de la violence comme moyen de revendication.

Les Nations Unies invitent « tous les secteurs de la vie nationale, en particulier les policiers revendiquant de meilleures conditions de travail, à éviter toute situation pouvant provoquer l’escalade des tensions et porter atteinte à la sécurité de la population.

En outre, elles demandent aux forces de sécurité d’intervenir de manière proportionnée et en pleine conformité avec les normes internationales.

Le Bureau réaffirme « son engagement à suivre de près cette situation dans le cadre de l’exécution de son mandat ». Il encourage aussi toutes les parties à rechercher des solutions par des moyens pacifiques.

Ces incidents ont fait au moins deux morts, une dizaine de blessés, des dégâts matériels et conduit à l’annulation des célébrations du carnaval à Port-au-Prince et au Cap-Haïtien.