Le CIMO a un nouveau chef

Le directeur central de la Police administrative, Mario Aubergiste, a procédé hier lundi 14 octobre à l’installation de Joël Gentillon comme nouveau responsable du Corps d’Intervention et de Maintien d’Ordre (CIMO). Il remplace à ce poste, le Commissaire Vladimir Chérubin.

D’entrée de jeu, le nouveau commandant du CIMO a adressé ses remerciements au Haut commandement de l’institution, pour avoir placé sa confiance en lui comme nouveau dirigeant de cette unité spécialisée de la police. « Honneur, Mérite, Loyauté », une devise que le Commissaire Joël Gentillon s’est engagé à respecter. Pour y parvenir, le nouveau patron du Corps d’Intervention et de Maintien d’Ordre a, dans son discours de circonstance, sollicité la collaboration de tous les agents, dans le but de maintenir l’ordre et la sécurité.

« Le CIMO, c’est mon unité de coeur. Travaillons ensemble pour garder vif le flambeau du professionnalisme », a lancé le Commissaire Gentillon aux agents présents à la cérémonie d’installation.

De son côté, le responsable de la Direction centrale de la Police administrative qui a procédé à l’installation, invite le Commissaire Gentillon à se mettre au travail en vue de renforcer et dynamiser cette unité de la PNH. Soulignant le professionnalisme dont le nouveau commandant en chef du CIMO a déjà fait montre au sein de l’institution policière, Mario Aubergiste dit souhaiter que son passage sera marqué par des actions dignes de cette entité.

Avant son arrivée au CIMO, le Commissaire Gentillon était à la tête de l’Unité Départementale et de Maintien d’Ordre (UDMO) dans le département de l’Ouest. Rappelons que Joël Gentillon remplace à ce poste le Commissaire Vladimir Chérubin, qui vient de passer plus de deux (2) ans à la tête du corps. Avant Cherubin, le CIMO qui a fêté ses 23 ans d’existence en février dernier, a été dirigé par le Commissaire Jean Louis Paul Ménard pendant quatre (4) ans.

L’installation de Joël Gentillon à la tête du CIMO arrive dans un contexte où ce corps spécialisé de la PNH fait l’objet de vives critiques. Certains secteurs condamnent l’usage abusif de la force lors des manifestations antigouvernementales à Port-au-Prince et dans les villes de province. Depuis le début de la contestation, plusieurs manifestants ont été grièvement blessés par des balles en caoutchouc, utilisés par des agents du Corps d’Intervention et de Maintien d’Ordre.