La police haïtienne annonce des mesures pour pacifier le quartier de la capitale

Le porte-parole de la Police nationale haïtienne (PNH), Michel-Ange Louis-Jeune, a annoncé aujourd’hui des mesures pour lutter contre l’insécurité dans la capitale Martissant, marquées par l’augmentation des actes de violence. .
Ce n’est pas la première fois que les forces de l’ordre ont communiqué des dispositions visant à pacifier la région. Plus tôt ce mois-ci, Garry Desrosiers, également porte-parole de la PNH, a indiqué que les mesures prises par la Direction départementale de l’Ouest avaient entraîné l’arrestation d’une quarantaine de personnes à Martissant, dont un chef de bande.
Cependant, plusieurs organisations soulignent que les forces de police ne disposent pas de ressources suffisantes pour faire face aux actes criminels de bandes armées, qui contrôlent également l’entrée sud de Port-au-Prince, qui relie la capitale à quatre autres départements.
Dans son premier discours, après avoir été nommé directeur général de la PNH, Normil Rameau, il a promis de s’attaquer aux problèmes d’insécurité qui sévissaient récemment dans le pays et a annoncé la création d’une nouvelle dynamique au sein de l’institution de police Une vision pour la gestion de la sécurité publique.
“Cela garantira la paix et la sécurité des citoyens”, a-t-il déclaré.
Selon Louis-Jeune, la police nationale prévoit d’améliorer ses capacités opérationnelles au cours des prochains jours en fournissant de nouveaux équipements.
Les organisations de la société civile ont toutefois mis en garde contre la nécessité de réduire les taux d’insécurité avant le début de l’année scolaire, prévue par le gouvernement en septembre prochain.
La Commission épiscopale Justice et Paix a révélé qu’entre janvier et mars de cette année environ 122 personnes sont mortes violemment seules dans la région métropolitaine de la capitale.
Selon l’enquête des évêques, neuf policiers et quatre enfants ont été tués au cours de ces mois, alors que 12 agents de la force publique ont tué 12 personnes.
Avec 70 morts, la municipalité de Port-au-Prince est au centre de l’insécurité et de la violence dans le pays, selon l’agence.
Source: zolfm