SOS. Des victimes de l'explosion aux Cayes bloquées à Léogane

5 h 54 am. Le Centre ambulancier national (CAN) lance un appel à l’aide en faveur de plusieurs victimes de l’explosion survenue aux Cayes dimanche 29 septembre. Des personnes avec des brulures sont bloquées depuis plusieurs heures à Léôgane à cause des barricades.

Selon un responsable du CAN intervenant ce matin sur RTVC, trois ambulance ayant laissé la ville des Cayes (Sud) depuis dimanche après-midi en direction de Port-au-Prince (Ouest), restent bloquées au niveau de Léogane (Ouest) à cause des barricades érigées au milieu de la route par des protestataires exigeant le départ de Jovenel Moïse.

Les véhicule transportent sept (7) personnes blessées lors de l’explosion d’une bonbonne de gaz propane survenue le 29 septembre dans la ville des Cayes. Dans la capitale, les Médecins sans frontières attendent de pouvoir prendre en charge ces victimes dont la plupart sont des enfants.

Au moins vingt (20) personnes dont huit (8) enfants sont victimes ce dimanche suite à l’explosion d’une bonbonne de gaz, dans une maisonnette située à proximité du marché “Relais”, dans la ville des Cayes (Sud). Le violent incendie provoqué a fait au moins 22 blessés dont plusieurs graves, selon les informations relayées par plusieurs médias locaux dont Medianou. Parmi les victimes, se trouvent huit (8) enfants.

Les victimes ont été transportées d’urgence à l’OFATMA, selon nos sources sur place. Certaines d’entre elles ont été remarquées sur des motocyclettes prenant la direction du centre hospitalier.

Les responsables du service d’urgence de l’OFATMA, “dépassés par la situation”, avaient lancé un appel à l’aide. Il n’y avait, selon les informations parvenues à notre rédaction, pas assez de médecins, de sérum, d’eau potable ou d’analgésique pour pouvoir assister convenablement les victimes. Il n’y avait même pas assez de carburant pour faire fonctionner les génératrices du centre hospitalier, selon ce que rapporte Medianou.

Warens Jeanty, contacté par Loop, a rapporté quelques heures après que certaines organisations locales avaient commencé à apporter leur soutien au centre hospitalier en vue d’une meilleure prise en charge des victimes de cet incident.