Haïti: l’ex-ministre Jean Fritz Jean-Louis blessé par balles

Jean Fritz Jean-Louis, ex-ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des questions électorales sous l’administration Martelly, a été blessé par balle mercredi 13 novembre, lors d’une attaque armée à Port-au-Prince.

L’attaque a été perpétrée au Centre-ville de Port-au-Prince. « Le véhicule de l’ancien ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des questions électorales, a été atteint de plusieurs projectiles », a rapporté Haïti 24. Selon le média en ligne, Jean Fritz Jean-Louis, qui était au volant de son véhicule au moment de l’attaque, a reçu plusieurs balles projectiles dont une à sa hanche.

L’acte a été exécuté, selon nos informations, par plus d’une dizaine d’individus en possession d’armes de guerre. « Ils ont fait signe à Jean Fritz Jean-Louis de stopper son véhicule, mais ce dernier a refusé », a appris la rédaction de Loop Haïti. La victime a été transmise à l’hôpital. Nous n’avons pour le moment aucune autre information sur son état de santé.

Jean Fritz Jean-Louis qui était également à la tête de la loterie de l’Etat Haïti, a été indexé dans le cadre de l’affaire des sept (7) hommes lourdement armés, arrêtés dans la capitale haïtienne puis libérés en février dernier. Certains l’ont même accusé d’avoir accueilli à l’aéroport international Toussaint Louverture ces « mercenaires » étrangers.

Les “mercenaires” arrêtés en Haïti relâchés et transférés aux USA

Soulignons que depuis plusieurs semaines, une recrudescence de l’insécurité est constatée à Port-au-Prince et dans plusieurs villes de province. Des individus armés profitent des mouvements de protestation pour rançonner, voler et même tuer. Une situation qui préoccupe les membres de la population.

La Police nationale d’Haïti a annoncé, pour contrecarrer ces actes de banditisme, l’opération baptisée « toile d’araignée », consistant à mettre les bandits hors d’état de nuire. Le but : faciliter la reprise des activités dans la capitale après plus de huit semaines de paralysie due aux protestations antigouvernementales.