Prensa Latina : « L’opposition d’Haïti hésite à dialoguer avec le président Jovenel Moise »

L’absence de l’opposition à la Nonciature Apostolique faciliterait-elle beaucoup bien mieux le partage de « ti rès biskwit beni-an ».

« Imposer le pays-lock, bouder ma rencontre, mais en 3 jours je donnerai à Jovenel Moise son gouvernement, car l’enfer est vide, tous les démons sont ici »

Mercredi 29 janvier 2020 ((rezonodwes.com))– Les branches de l’opposition radicale en Haïti rejettent toute négociation avec le président Jovenel Moise, se retrouvant aujourd’hui seul à la tête du pays après le dysfonctionnement du Parlement à la mi-janvier.

Le secteur démocratique et populaire, l’une des structures les plus hostiles au président et qui avait imposé le pays-lock en 2019, a réitéré leur engagement de n’intégrer aucun gouvernement d’union nationale tout en menaçant de ne participer à aucune mascarade électorale.

André Michel, porte-parole de la plateforme, a déclaré aux journalistes que Moïse reste au pouvoir de manière illégitime, faisant allusion aux mobilisations anti-gouvernementales massives de l’année dernière et appelant à sa démission immédiate, sans conditions préalables.

Il a également laissé entendre que le chef de l’État n’avait pas de « pouvoir » pour entreprendre des réformes constitutionnelles, et a indiqué que la réforme de la charte fondamentale du pays aura lieu après l’installation du gouvernement de transition, proposée par une coalition d’opposition en novembre dernier.

La solution à la crise réside dans la démission de Jovenel Moïse, et une conférence nationale s’impose, a insisté l’avocat.

source : Prensa latina