Yanick Joseph affirme avoir défendu le droit des policiers de créer leur propre syndicat devant l’IGPNH

L’audition de la présidente du Syndicat de la Police Nationale d’Haïti (SPNH), Yanick Joseph, a eu lieu ce vendredi à l’Inspection Générale de la PNH à Delmas 2. Elle est reprochée d’avoir violé les règlements et disciplines de l’institution, selon son avocat, Jean Bonal Fatal.

S’adressant à ses supporters à la suite de son audition, Yanick Joseph informe avoir défendu devant ses supérieurs le droit des policiers de monter leur syndicat conformément à la loi. Elle a encouragé les policiers à rester disciplinés.

« Les policiers sont des employés civils car à chaque infraction commise, ils sont jugés par des tribunaux de Droit Commun. Donc, tout point de vue qui vise à démontrer une quelconque illégalité dans la démarche des policiers pour constituer leur propre syndicat, est erroné. Le règlement déterminant le statut particulier de la PNH fait référence au décret du 17 mai 2005 qui donne à tout employé de l’Etat le droit de se regrouper en syndicat »,a déclaré Jean Bonal Fatal, l’avocat de Yanick Joseph, rappelant que l’audition de son client a été une tentative pour casser le mouvement des policiers.

A la suite de son audition, la présidente du SPNH, accompagnée de plusieurs frères d’armes, s’est rendue devant les locaux de Radio Télé Caraïbe à la Rue Chavannes. Un geste symbolique traduisant le lien qui existe entre les policiers et la presse, selon la militante.