Le secteur démocratique et populaire exprime son ras-le-bol face à l’insécurité

Le secteur démocratique et populaire témoigne ses sympathies aux victimes et aux familles des victimes de la vague d’insécurité qui frappe le pays. Tout en appuyant la marche contre l’insécurité, cette partie de l’opposition accuse le président Jovenel Moïse d’avoir mis en place un terrorisme d’État en supportant des bandits.

Les actes de kidnaping relatés dans la presse ont provoqué une frayeur sans pareil au sein de la population. Le secteur démocratique et populaire qui refuse de composer avec le président Moise pour une sortie de crise impute aux autorités la responsabilité de la dégradation des conditions de sécurité dans le pays.

Me André Michel, Shiler Louidor et Marjory Michel, les signataires de la note ont pointé du doigt la police et la justice qui refusent de mettre hors d’état de nuire les trafiquants d’armes. Pour eux ce sont des armes qui arrivent dans des conteneurs qui sont acheminées aux bandits pour terroriser la population au Bicentenaire et dans d’autres quartiers défavorisés de la capitale.

Le secteur démocratique et populaire réitère sa détermination à accompagner la population dans la lutte pour sa sécurité et son bien-être. Il invite la population à marcher contre l’insécurité au nom de la solidarité ce vendredi 14 février, tout en appelant au départ sans conditions du président Jovenel Moïse.