Brésil : des policiers observent une quatrième journée de grève pour exiger une augmentation de salaire

Au total, 51 cas d’assassinat dont un sénateur ont été enregistrés dans le nord-ouest du Brésil après seulement 48 heures depuis le lancement des journées de grève de la police militaire et des pompiers dans l’État de Ceará, a confirmé samedi le ministère de la Sécurité publique et de la Défense sociale.

La grève de la police, qui a commencé pour des raisons de salaire, le 18 février, n’a pas encore été résolue.

Samedi 22 février 2020 ((rezonodwes.com))– Les policiers de l’Etat fédéral de Ceara, nord-est du Brésil, ont refusé de patrouiller les rues comme mesure de protestation pour exiger une augmentation de salaire, a rapporté CNN espagnol.

Le gouverneur Camilo Santana a déclaré que les forces armées , à leur place, patrouillaient déjà dans les environs de l’État, après l’exécution du décret de garantie de la loi et de l’ordre signé par le président du Brésil, Jair Bolsonaro, jeudi dernier, et qui prendra effet jusqu’au 28 février.

Mercredi dernier, dans un contexte de la grève, le sénateur du Ceará, Cid Gomes, a été abattu de deux balles alors qu’il tentait de pénétrer dans l’un des commissariats où se trouvaient des officiers de police militaire mutins. Suite à une intervention chirurgicale d’urgence, la santé du sénateur Gomes est stable, comme il l’a indiqué lui-même sur son compte d’un réseau social.

Rappelons que, selon le journal brésilien El Globo, plus de 300 policiers font l’objet d’une enquête administrative pour des mesures disciplinaires pour leur participation présumée à des actes de vandalisme. Les policiers ont, par contre, refusé de partir patrouiller comme mesure de protestation pour exiger une augmentation de salaire.