Panique à Port-au-Prince, qui sont les vrais responsables ?

Le 17 février lors de la première marche organisée par le SPNH, le Champ-de-Mars a été la proie des flammes. Des stands, érigés pour le carnaval, ont été carbonisés portant ainsi un grand coup à la réalisation du carnaval.

Face à cela, les autorités policières ont pris des mesures drastiques, la révocation de cinq policiers faisant partie du comité du SPNH. La colère des policiers se réclamant de ce syndicat n’a été que plus décuplée menant à une manifestation ayant eu lieu le 19 février. En marge de cette journée, des barrages ont été érigés à Delmas, des tirs ont été entendu dans l’aire métropolitaine, des camions brûlés au stade Sylvio Cator, et une tentative d’incendie au Cabinet de Me Samuel Madistin. La panique totale.

N’ayant toujours pas eu réponse à leurs revendications, le SPNH a donné rendez-vous à ses membres le dimanche 23 février. Faisant ainsi obstacle à la réalisation de la première journée du carnaval. À cette occasion, un vent de panique a soufflé. Au Champ-de-Mars, l’affrontement entre policiers se réclamant du SPNH et les soldats du FAD’H a causé la mort d’un soldat, et plusieurs blessés dans les rangs des deux camps. Entre autres, une tentative d’incendie de la Radio Télévision Caraïbes.

Dans une note publiée le 24 février par le SPNH affirme : « le SPNH attire l’attention du public en général du fait que sa dernière marche lancée le 17 février 2020 et que conséquemment, il n’a rien à voir avec l’incident déplorable et regrettable survenu au cabinet de Me Samuel Madistin le 19 février 2020 ».

Au vu de cette note, qui se cachent derrière ces incendies ?

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