Port-au-Prince ou le visage d’une ville apeurée

La capitale haïtienne, en ce mardi 25 février 2020, présente l’aspect d’une ville peureuse. Les séquelles des derniers mouvements de protestation restent encore visibles et les gens semblent avoir peur de vaquer à leurs activités.

Ce mardi matin encore, des tirs nourris ont été entendus dans l’aire du Champ de Mars. Cette situation a créé soudainement une panique générale dans cette zone. La circulation y est encore timide. Beaucoup de chauffeurs évitent d’emprunter les voies menant dans les parages du palais national par peur d’être victimes.

Au moment de la rédaction de ce texte, plusieurs rues sont encore jonchées de détritus, d’objets encombrants dont de grosses pierres.

La situation n’est pas trop différente à Delmas. La circulation automobile peine à prendre son cours normal. Les véhicules de transport en commun sont peu nombreux par rapport aux motocyclettes. Très peu de gens sont remarqués dans les rues.

Des patrouilles policières sont constatées dans plusieurs intersections. Malgré tout, la capitale présente toujours le visage d’une ville apeurée.