« Les panneaux solaires sont effectivement volés à l’Hôpital, mais c’est par Rezo Nòdwès que j’ai su la nouvelle » Dr. Renelique, D.A de l’HPG

Rezo Nòdwès a eu dimanche soir un long entretien avec le Dr. Jude Renelique de la direction administrative de l’Hôpital la providence des Gonaives, au cours duquel, plusieurs questions ont été abordées, notamment la « disparition mystérieuse » de plus d’une quinzaine de panneaux solaires du toit du bâtiment hospitalier, les perquisitions domiciliaires de vendredi et de samedi, les batteries emportées par la justice, le budget de HPG, la corruption, les chèques zonbis

« j’ai répondu à l’invitation du juge vendredi et je reste à la disposition de la justice »
Dr. renelique

Dimanche 1er mars 2020 ((rezonodwes.com))–S’estimant offensé, critiqué ou avili, que son nom et une solide réputation qui lui a pris des années à construire, soient associés à une affaire de vol de panneaux solaires à l’Hôpital la Providence des Gonaives, le Dr. Jude Renelique a usé son droit de réponse pour donner sa version des faits. Selon le jeune chirurgien orthopédiste, affirmant « n’avoir jamais été de mèche avec les 8 employés arrêtés vendredi« , c’est par le journal Rezo Nòdwès qu’il a appris le scandale du vol de ces panneaux solaires.

RN : Dr. Renelique, pouvez-vous confirmer pour les lecteurs si oui ou non, des panneaux solaires installés au-dessus des toits des bâtiments de l’HPG depuis 2014, sont effectivement disparus ou volés ?

Dr. Renelique : les panneaux volés sont au nombre de 16 pour être précis avec vous. D’autant plus, je l’ai appris grâce à un article publié par votre prestigieux journal, le 20 février dernier, alors que j’étais absent du pays. Sur un ensemble de 670 panneaux placés en série, peut-être, je ne l’aurais jamais su. J’en étais informé par le directeur médical.

RN : ayant appris la nouvelle, et quelle a été votre première réaction ?

Dr. Renelique : j’ai appelé immédiatement l’administration en urgence ainsi que le comité de gestion de l’HPG pour statuer sur l’affaire tout en les recommandant de prendre les décisions administratives qui s’imposent.

RN : aucune crainte que cela pourrait être un acte posé par un proche ou quelqu’un d’autre profitant de votre absence ?

Dr. Renelique : J’ai initié les démarches… pour des ennemis, j’en ai et j’en suis au courant, à cause de nombreuses réformes structurelles que j’ai entamées à l’hôpital qui n’a pas un budget à proprement parler. J’ai demandé l’ouverture d’une enquête, façon de vous dire Monsieur le rédacteur, que je suis innocent et que je n’ai rien à voir dans ce dossier ni de près ni de loin. Nous avons fait interroger tous les agents de sécurité.

RN : mais, Dr. Renelique, puisque vous aviez vous-même initié les premières démarches, quel est donc le motif ayant conduit vendredi dernier la justice des Gonaives à perquisitionner une de vos activités commerciales privées et une deuxième samedi après la pose de scellés la veille ?

Dr. Renelique : c’est le mystère ! C’est la grande question que tout le monde se pose. J’ai beaucoup d’ennemis autour de moi. Comment comprenez-vous, Monsieur le rédacteur, que j’ai moi-même sollicité une enquête et que voilà maintenant, c’est par moi qu’on a commencé ! On a saisi et emporté mes batteries et mon inverter.

RN : justement, nous allions venir à cette question. A la pharmacie de la rue Lozama, le juge de paix du tribunal de la section Nord a débarqué, mandat de perquisition en main, il était au juste à la recherche de quoi ? Les batteries saisies feraient-elles partie de l’inventaire de l’HPG ?

La réponse à venir dans une prochaine publication. Merci de nous lire. Propos recueillis par cba.