Haïti: La guerre des gangs en pleine pandémie

La pandémie du Covid-19 ne fait pas chômer les actes de banditismes dans le pays. Les gangs de grand ravine et ceux de base pilate ont continué de semer la terreur dans le Sud de la capitale. Le co-directeur du collectif défenseur plus dit, avoir recensé vingt-cinq morts en deux jours.

Pendant le monde entier se lutte contre la pandémie du covid-19, les habitants du sud de la capitale, eux se battent pour leur survie. Plus d’une vingtaine de personnes ont été tués durant cette semaine au niveau du Bicentenaire, à la 4e Avenue Boulosse (…), une dizaine de blessés, des maisons incendiés et plus d’une centaine de personnes sont contraints de quitter leur maison pour échapper à la fureur des individus armés qui sèment la pagaille dans l’entré sud de Port-au-prince.

Selon quelques témoins oculaires, la police nationale d’Haïti(PNH) a enfermé l’entré du Village de Dieu avec des barricades pour empêcher les affrontements entre les individus armés de base pilate et ceux de Grand Ravine. Les individus armés de Grand Ravine qui se sont barricadés dans leur cachette, ont lancé des tirs nourris contre les forces de l’ordre y compris les habitants de ces quartiers.

Une situation qui est devenue culminante plus tard , après la mort de six présumés bantis de Grand Ravine et celle de leurs espionne, tuer et brûler par les bandes de base pilate. Ces derniers se sont défoulés sur les riverains, ce qui ont causé la mort de plus d’une vingtaine de personnes au cours de cette semaine.

Les habitants de ces quartiers se sont aux abois. Plusieurs se sont réfugiés chez des proches, il y en a certains qui n’ont pas d’autre issues donc, ils se sont obligés de rester.

Selon Anthonal Mortimer l’état haïtien est le seul responsable de cette situation parce qu’ils n’ont rien fait depuis des années pour régner l’ordre et rétablir la paix dans l’entré du Sud de la capitale. Il a aussi souligné le manque de cohérence dans les propos du premier ministre, ce dernier d’après lui, droit se parler comme le chef du CSPN pas comme un citoyen ordinaire.

Le co-directeur du collectif défenseur plus Anthonal MORTIMER souhaite que les autorités va prendre un prompt résolution pour rétablir la paix dans ces quartiers.

Nathalie ALEXANDRE