Des policiers de “Fantômes 509” sèment la panique dans les rues

Des policiers de “Fantômes 509” sèment la panique dans les rues de Delmas et renvoient les employés de l’ONA.

Nouvelles démonstrations de force des policiers encagoulés se réclamant du groupe “Fantômes 509” au niveau de Delmas ce lundi 27 avril. Des vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux montrent des hommes en armes dont certains avec des fusils, encagoulés, portant même l’uniforme et l’insigne de la police nationale d’Haïti en train de semer la panique dans les rues.

Après avoir pénétré dans les locaux de l’Office National d’Assurance Vieillesse (ONA) situé à Delmas 17, ils ont renvoyé de force le personnel. La même scène a été répétée dans d’autres institutions publiques dont un bureau de l’Office national d’identification (ONI), a-t-on appris. Cet énième mouvement, pour certains d’entre eux, est motivé par le souci de forcer les autorités gouvernementales à tenir compte de leurs revendications.

L’un d’entre eux contacté par Juno7 a listé l’ensemble de leurs revendications. Il s’agit pour eux d’obtenir un ajustement salarial de 50 mille gourdes et une augmentation des frais sur leur carte de débit à 25 mille gourdes. Un frais spécial pour les policiers en cette période de pandémie du Coronavirus. Des équipements pour les policiers qui sont dans les rues. Des primes de risques pour les policiers de toutes les unités. par ailleurs, ces policiers ont salué le décaissement arriérés de salaire pour les 29e et 30e promotion.

Ces policiers du groupe Fantômes 509 voulaient se rendre à l’avenue Charles Summer où se trouvent les ministères des finances, des affaires sociales et de la justice. On a appris aussi que les employés du ministère de la justice ont déjà vidé les lieux.

Mouvement de protestation au MAST ce lundi 27 avril

Des employés contratuels du ministère des affaires sociales et du travail ont occupé l’avenue Charles Summer ce lundi aussi pour manifester et exiger le paiement de plusieurs mois de salaires non payés. Ce mouvement a provoqué un embouteillage dans la zone.