Environ 6 millions d’haïtiens vivent en dessous du seuil de pauvreté et que 40 % de la population est en situation d’insécurité alimentaire, estime ECOSOC/ONU

« C’est un pays fictif » a déclaré Joseph Joute, membre du régime Tèt Kale 2 depuis l’administration Moise-Lafontant rendant les haitiens beaucoup plus pauvres qu’ils ne l’étaient auparavant.

Quarante pour cent de la population du pays est aujourd’hui en situation d’insécurité alimentaire, ce qui place Haïti parmi les dix pays les plus touchés par l’insécurité alimentaire dans le monde.

Une mauvaise gestion de l’urgence sanitaire COVID-19 en Haïti et son impact socio-économique pourraient devenir une catastrophe humanitaire

New York, lundi 11 mai 2020 ((rezonodwes.com))–Le groupe consultatif ad hoc du Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations-Unies sur Haïti a appelé vendredi à une action immédiate pour répondre aux besoins sanitaires et humanitaires, parallèlement aux efforts en cours pour promouvoir le développement durable et la résilience aux chocs futurs en Haïti.

Il a demandé aux Nations unies, aux États membres, aux donateurs, aux institutions financières internationales et à d’autres intervenants d’agir ensemble de toute urgence pour prévenir la propagation de COVID-19 et atténuer ses conséquences humanitaires et socio-économiques en Haïti.

« Il y a six millions de personnes vivant déjà en dessous du seuil de pauvreté en Haïti et que 40 % de la population est en situation d’insécurité alimentaire » a estimé ECOSOC-ONU ajoutant que la saison des ouragans de 2020, qui s’étend de juin à novembre, « pourrait aggraver encore les problèmes existants », sans toutefois mentionner le degré de corruption qui entoure l’administration du président Jovenel Moise.

Selon le Groupe consultatif ad hoc de l’ECOSOC sur Haïti, la pandémie de la COVID-19 devrait aggraver la crise humanitaire, économique et des droits de l’homme en Haïti et exacerber les vulnérabilités existantes, poussant davantage de personnes dans la pauvreté dans un pays où 6 millions de personnes vivent déjà en-dessous du seuil de pauvreté.

« Si elle n’est pas correctement gérée, l’urgence sanitaire COVID-19 et son impact socio-économique pourraient devenir une catastrophe humanitaire, menaçant de réduire à néant certains des gains durement acquis en matière de développement et de sécurité au cours des quinze dernières années en Haïti« , a présagé l’agence onusienne.

Rappelons que le Groupe consultatif ad hoc sur Haïti est composé de l’Argentine, des Bahamas, du Belize, du Bénin, du Brésil, du Canada (présidence), du Chili, de la Colombie, du Salvador, de l’Espagne, des États-Unis d’Amérique, de la France, d’Haïti, du Mexique, du Pérou, de Trinidad et Tobago et de l’Uruguay auprès des Nations unies. Le président de l’ECOSOC est membre de droit du Groupe. Il a été initialement créé en 1999 et son mandat est de suivre de près et de fournir des conseils sur la stratégie de développement à long terme d’Haïti.