Célébration du drapeau : Rosemila Petit-Frère livre sa vision pour Haïti

Rosemila Petit-Frère, la mairesse de l’Arcahaie – la cité du drapeau – livre sa vision pour Haïti.

A l’occasion de cette commémoration spéciale du bicolore national dans le contexte de la Covid-19, la mairesse de l’Arcahaie Rosemila Petit-Frère – la cité du drapeau – a prononcé un discours qui rend hommage à notre passé glorieux de premier peuple noir indépendant. Cette année particulièrement, le président de la République ne pouvait pas se rendre à l’Arcahaie à cause de la pandémie. Les autorités locales de concert avec la mairesse Rosemila Petit-Frère ont célébré le drapeau seuls à l’Arcahaie. La mairesse a aussi salué les victimes de la Covid-19, rappelé le rôle et l’importance de l’université, et mis en avant son rêve pour Haïti.

“A cette occasion, nous nous inclinons devant tous nos frères et sœurs qui sont tombés malades de cette maladie, en Haïti et à l’étranger. Je viens devant vous avec les archives de ceux qui donnent au drapeau haïtien tout son sens. Surtout en temps de crise, où les nations paniquent, où la vie de millions de personnes est menacée, où Haïti n’est pas préparé à ce qui peut lui arriver, célébrer le drapeau à travers ceux qui le servent avec amour et le patriotisme est la plus belle célébration”, a déclaré la mairesse de l’Arcahaie.

“Le drapeau haïtien n’est pas un simple tissu”, a-t-elle indiqué. “Tous les Haïtiens qui comprennent ce qu’est le drapeau, travaillent pour rendre la nation forte, travaillent pour développer son économie, travaillent pour préserver son patrimoine. Tous les Haïtiens qui comprennent ce qu’est le drapeau protègent les enfants et assurent la sécurité de la nation. Ces modèles haïtiens nous manquent beaucoup, des haïtiens qui ne sont pas des bluffeurs, des haïtiens qui ne sont pas des menteurs”, a ajouté la mairesse de Rosemila Petit-Frère connu pour son franc parler.

Plus loin, Rosemila Petit-Frère rappelle aussi que : “célébrer le drapeau, c’est célébrer l’université. Célébrer l’investissement, c’est célébrer un projet de développement. Et c’est ce que Dantès Bellegarde a compris, c’est pourquoi elle a organisé la fête universitaire en même temps que le drapeau. Nous rêvons! Oui, nous avons besoin d’une université de recherche, oui nous avons besoin d’une université qui forme des gens dans toutes les branches de la science. Et c’est la recherche universitaire qui guide les politiques publiques! Un État qui n’investit pas dans la recherche est en mauvais état.”

“Je m’adresse en ce jour mémorable à ceux qui conservent jalousement la signification éternelle du bicolore, à ceux pour qui il est préférable de laver leur drapeau au lieu de le brûler, oui, au lieu de le piétiner, à tous ceux qui considèrent que le drapeau, c’est du sang qui coule dans leur veine, à tous ceux qui pensent qu’ils sont plus forts, qu’ils sont plus utiles ensemble, à tous ceux pour qui le destin de la nation, le bien-être des pauvres, l’éducation des enfants, l’autonomie des femmes, le progrès économique sont des responsabilités que le drapeau impose aux héritiers de ces êtres divins qui ont fait la nation haïtienne”, insiste-t-elle dans son discours de circonstances.

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