Fusion crie « Aba » face à la velléité dictatoriale de Jovenel Moïse

Comme les Haïtiens n’ont vraiment pas de la chance ! Après Duvalier, arrive Jovenel Moise qui est venu de nulle part. Il veut suivre les traces du dictateur-défunt dans la chute aux enfers du pays.

L’apprenti-dictateur s’est-il mis en tête que le temps nous a basculés en 1957?

Mardi 26 mai 2020 ((rezonodwes.com))– Le Parti Fusion des Social-démocratie haïtiens proteste contre la velléité de Jovenel Moïse d’instaurer un régime dictatorial dans le pays. La présidente du Parti tient à  rappeler à l’apprenti dictateur Jovenel Moïse que depuis 1986 le pays a  rompu à  ce mode de gouvernement.

Dans une correspondance publiée ce lundi 25 mai 2020 portant la signature de la Présidente du Parti Fusion des Social-démocratie haïtiens, Edmonde Supplice Beauzile, le parti crie « aba à la volonté  de Jovenel Moïse d’instaurer à  nouveau  un régime dictatorial dans le pays« . « La Constitution du pays sur laquelle il a prêté serment de respecter et de faire respecter, il l’a piétinée » a poursuivi Edmonde Supplice Beauzile.

Plus loin, la # 1 du parti dénonce la publication du décret présidentiel que la constitution a banni, car « Jovenel Moise est responsable de l’absence du parlement » a-t-elle souligné. Personne ne peut profiter de son propre erreur, a-t-elle rappelé tout en insinuant que la prorogation de l’état d’urgence sanitaire pour deux autres mois supplémentaires est un scandale. Elle a en outre indiqué que celle-ci n’est pas dans l’attribution du Président de la République, c’est la tâche essentielle du parlement, a critiqué l’ancienne sénatrice du Plateau Central.

Parallèlement, le parti Fusion des Socio-democrates haïtiens tient à  rappeler à l’apprenti dictateur que son quinquennat prendra fin le 7 février 2021 et lance un vibrant appel à l’endroit de tous les démocrates convaincus pour faire échec au plan macabre de Jovenel Moïse. 

Il faut rappeler que le décret pris par le gouvernement le 21 mai dernier pour proroger l’état d’urgence sanitaire pour deux mois, a provoqué une levée de boucliers dans le pays où plusieurs secteurs se sont prononcés pour dénoncer, ce qu’ils appellent, un plan dictatorial de Jovenel Moïse.

Pascal Fleuristil
pfleuristil@yahoo.fr