Jovenel Moise planifierait-il un génocide pour imposer aux Haïtiens ses élections « truquées » avec les cartes Dermalog et un CEP expiré ?

“Nous comptons beaucoup sur votre support dans notre lutte acharnée contre la corruption”, Jovenel Moise

L’apprenti-dictateur haitien dont la fin de mandat constitutionnel arrive le 7 février 2021, aurait-il misé sur les fusils des FAd’H asservies pour des assassinats en cascade afin d’imposer à Haïti des élections dont personne ne veut entendre parler par les temps d’une pandémie suscitant beaucoup d’inquiétudes et d’interrogations ? D’ailleurs qu’a bénéficié le pays lors des 49e et 50e législatures ?

Jeudi 28 mai 2020 ((rezonodwes.com))–Le président Jovenel Moise, l’apprenti-dictateur du pays le plus corrompu de la région des Caraïbes, selon Transparency International, lors de sa participation jeudi à une visioconférence organisée par les Nations-Unies sur le financement du Développement à l’ère de la pandémie de COVID-19, a déclaré avoir « réitéré sa détermination à ne pas baisser les bras face aux immenses défis auquel Haïti est confronté« .

Le président qui a « sciemment saboté toutes les institutions étatiques du pays« , selon les révélations de l’ancienne sénatrice Edmonde Bauzile de la Fusion, a nourri le vœu « d’organiser des élections démocratiques » avec les cartes Dermalog et un CEP illégal tombé en désuétude, « pour le renouvellement de nos institutions » a-t-il laissé entendre. L’idée d’organisation des élections dont M. Moise a fait allusion est déjà rejetée par l’ensemble des acteurs de la classe politique haïtienne. Le président aurait-il en tête la planification d’un génocide en Haïti pour arriver à imposer sur le bout des fusils de son armée une 50ème législature, considérée déjà par l’opposition « comme la plus corrompue de toute l’histoire des législatures haïtiennes depuis 1807« .

« Je m’engage à prendre toutes les dispositions nécessaires en vue de continuer et d’aboutir aux réformes nécessaires au bien-être et à l’émancipation du peuple haïtien« , a poursuivi Jovenel Moise dont le nom figure plus d’une vingtaine de fois dans un rapport de la Cour des Comptes sur la dilapidation de fonds de Petro Caribe, publié le 30 mai 2019. Le chef du régime Tèt kale 2, qui a tweeté avoir « abordé des sujets liés à la recherche de solutions applicables à l’échelle mondiale« , en compagnie de plusieurs autres dirigeants, a toutefois pris le soin de ne pas mentionner le thème « organisations d’élections en Haïti » sur son compte personnel du réseau social de Twitter.

Haïti, pays relégué au stade d’assistanat et considéré depuis plus d’une décennie comme une nation de parias, – « un trou de merde » selon Donald Trump -, où le système judiciaire n’inspire plus confiance, « va continuer à tenir ses engagements internationaux » a souligné Jovenel Moise ajoutant « pour qu’au niveau régional et mondial, les réponses soient à la dimension des attentes de nos peuples« .

A noter que le président Jovenel Moise qui a indiqué jeudi devant les Nations-Unies « mener une lutte acharnée contre la corruption » est dénoncé pour avoir récemment « gracié » un dealer de drogue PHTK, l’ex-député Jean Fenel Tanis, arrêté en mai 2019 à Gressier, en possession de plus de 400 kilogrammes de marijuana. Il est également reproché à Jovenel Moise d’entraver la poursuite des personnes indexées dans la dilapidation de plus de $4 milliards des fonds de Petro Caribe.