Des entreprises britanniques s’excusent pour leurs liens directs avec l’esclavage en Amérique

Soulignons que c’est dans une bibliothèque d’Angleterre qu’une copie manuscrite originale de l’acte de l’Indépendance d’Haïti a été retrouvée en janvier 2014.

La Grande-Bretagne a réduit a l’état de l’esclavage 3,1 millions d’Africains entre 1640 et 1807.

Dimanche 2 juin 2020 ((rezonodwes.com))–Deux grandes entreprises britanniques ont reconnu leurs liens historiques avec la traite des esclaves et ont promis un nouveau soutien financier aux communautés noires et ethniques minoritaires.

La Lloyd’s of London, le plus ancien marché d’assurance du monde, et la chaîne de pubs Greene King ont déclaré mercredi dernier qu’elles prendront des mesures pour rendre leurs entreprises plus inclusives sur le plan racial et apporteront un soutien financier aux groupes ethniques noirs et minoritaires.

"Nous sommes particulièrement désolés du rôle joué par le marché de la Lloyd's dans la traite des esclaves aux XVIIIe et XIXe siècles. C'était une période épouvantable et honteuse de l'histoire anglaise, ainsi que de la nôtre, et nous condamnons les méfaits indéfendables qui se sont produits".

Les entreprises sont mises en évidence dans une base de données de l’University College London qui explore les héritages de la propriété britannique des esclaves. Les entreprises ayant des liens avec le Lloyds Banking Group (LYG), la Royal Bank of Scotland (RBS) et Barclays (BCS) sont également mentionnées.

La Grande-Bretagne a réduit en esclavage 3,1 millions d’Africains entre 1640 et 1807, les transportant vers des colonies du monde entier, selon l’organisme public Historic England. La base de données montre que la famille de Simon Fraser, souscripteur fondateur de la Lloyd’s de Londres, possédait des esclaves sur un domaine dans ce qui est aujourd’hui le Guyana.