L’est de Cuba balayé mardi par le plus grand nuage de poussière de Sahara

Les autorités de Cuba ont averti la population sur la prolifération des maladies respiratoires.

Si c’était vrai, lisez bien amis lecteurs de Rezo Nòdwès : « L’influence des nuages de poussière de Sahara rendrait difficile la formation de cyclones tropicaux« .

Mercredi 24 juin 2020 ((rezonodwes.com))–Un grand nuage de poussière du Sahara est arrivé mardi dans l’est de Cuba, emmenant les autorités à lancer des avertissements sur la hausse des températures et la prolifération des maladies respiratoires et cutanées associées à ce phénomène, considéré comme le plus important de ce type depuis des décennies.

Les images publiées dans la presse officielle cubaine montrent le ciel au-dessus de la ville de Guantánamo – située dans la partie la plus orientale du pays – avec un ton laiteux inhabituel dû à la forte concentration de particules en suspension dans l’atmosphère.

Les experts de l’Institut de météorologie de Cuba (Insmet) prévoient que le nuage avancera cette semaine vers l’ouest du pays et pourrait atteindre La Havane d’ici jeudi prochain 25 juin, bien que les effets devraient être moindres dans cette partie du territoire.

La présence de poussière du Sahara est habituelle sur l’île entre les mois de juin et d’août. Son influence rend difficile la formation de cyclones tropicaux, mais augmente la sensation de chaleur et intensifie la sécheresse, l’un des principaux problèmes climatiques auxquels l’île a dû faire face ces dernières années.

Par ailleurs, lors de son point de presse quotidien pour rendre compte des progrès de COVID-19 dans à Cuba, le Dr Duran a expliqué que la poussière saharienne peut produire « des manifestations catarrhales, une gêne de la gorge et une irritation des yeux« .