Le faire-semblant de Lucman Delile pour protéger Jovenel Moise, le Chef Suprême et Effectif des Forces Armées de G9 Fédérées

Jeudi 9 juillet 2020 ((rezonodwes.com))– L’ex-ministre de facto de la Justice, Lucmame Delile, a qualifié jeudi d’inacceptables les actions des gangs qui ont défilé dans plusieurs quartiers de la capitale en portant des armes à feu et autres, sous l’œil complaisant de la PNH recevant directement des ordres du président Jovenel Moise, désormais le Chef Suprême et Effectif des Forces Armées de G9 fédérées.dont le leader Barbecue est un éventuel candidat aux élections-sélections de PHTK.

Lors d’une conférence de presse, le très zélé Delile au service du régime PKTK, oubliant « les dommages collatéraux » brandis par le policier Michel-Ange Louis Jeune, pour ne pas à affronter « des frères d’armes« , selon le cinéaste Senecal, a ordonné à la police de faire tout son possible pour traquer les « bandits », qui vivent en toute impunité dans les communes vulnérables du pays.

Mardi dernier, la zone métropolitaine de Port-au-Prince, a connu une forte tension marquée par des tirs, des barricades et la fermeture de certaines artères, lors du défilé des Forces Armées de G9 dont Son Excellence, le président Jovenel Moise est le Chef Suprême et Effectif, ont dénoncé des dirigeants de droits humains en Haïti.

Les Forces Armées G9 fédérées ont occupé la route de l’aéroport, ainsi que des communes vulnérables telles que Cité Soleil, Delmas, Bicentenaire et Martissant, ce qui a conduit à la fermeture d’institutions publiques et privées. Cependant, la présence policière était totalement absente, ce qui a suscité de vives critiques de la part des militants politiques.

Par ailleurs, lundi dernier, la plateforme Nou pap Domi a organisé un sit-in pacifique au ministère de la justice qui a été sauvagement réprimé par des lancements de gaz lacrymogènes, tandis que les organisations de défense des droits de l’homme ont critiqué la « brutalité policière » pour mettre fin aux manifestations qui prônent la lutte contre l’insécurité.

Pour Himmler Rébu, ancien secrétaire d’État à la Sécurité publique, la démonstration de force effectuée par des bandits lourdement armés mardi dans plusieurs quartiers de la capitale marque un point de non-retour pour les autorités haïtiennes.

Lorsqu’ils découvrent qu’ils ont la capacité d’attirer et de maintenir nos chefs au pouvoir, les bandits pensent qu’ils peuvent aussi devenir des chefs », a averti l’ancien colonel des Forces Armées d’Haïti.

Rébu a également souligné que la police est intervenue à deux reprises pour réprimer des manifestations pacifiques de la société civile, mais qu’elle est restée « invisible » pendant la marche des gangs pendant plusieurs heures.

Les déclarations du ministre de la Justice arrivent deux jours après les événements, bien qu’elles n’établissent pas d’actions concrètes pour contrer les gangs placés sous le haut patronage de la présidence d’Haïti, avec le président Jovenel Moise comme Chef suprême et Effectif.