Flashback – 15 sept. 2016. Des e-mail de Clinton révèlent que la vie du PM Conille était en danger avec le pouvoir Tèt Kale en 2012

E-mails de Clinton : le Palais national menaçait l’intégrité physique du Dr. Gary Conille, après sa démission forcée le 24 février 2012. Conille dénonce la signature antidatée apposée au bas de certains contrats suspects que lui-même avait refusé d’exécuter.

Lundi 13 juillet 2020 ((rezonodwes.com))–Flashback–https://rezonodwes.com/2016/09/15/la-vie-du-pm-conille-etait-en-danger-avec-tet-kale-revelent-des-e-mails-de-clinton/

La vie du PM Conille était en danger avec Tèt Kale, révèlent des e-mails de Clinton

Être ministre de Michel Martelly, c’est le dernier job sur terre qu’un honnête homme aurait accepté de prendre, ont révélé certains ayant fait cette amère expérience avec un homme qui n’a pas été à sa place, mais imposé pour humilier les haitiens… tout comme jovenel moise.


Washington DC, jeudi 15 septembre 2016 (rezonodwes).-« Je veux que Gary Conille laisse le pays » écrit Laura Graham à Jon Davidson, cc Hillary Clinton, pour parler d’une injonction de Michel Martelly faite à Gary Conille, 24 heures après la démission de ce dernier de son poste de Premier-Ministre.

Cette information que Dr. Conille n’a jamais révélé à la presse, est mise au grand jour aujourd’hui grâce aux derniers e-mail de Hillary Clinton, rendus publics la semaine dernière par le Département d’Etat.

La note poursuit pour parler de l`insistance de Gary Conille pour rester à la Primature afin de liquider les affaires courantes car sa présence embêtait Sweet Micky voulant vite céder le poste à Laurent Lamothe.

M. Conille a évoqué 3 raisons pour continuer à occuper son fauteuil même quand le président avait immédiatement accepté sa démission.

Premièrement, il s’en tenait compte à la Constitution l’obligeant à rester jusqu’à la ratification d’un nouveau Premier-ministre. Secundo, Gary Conille raconte qu’il ne voulait pas donner l’impression d’un fuyard et permettre à l’entourage de Martelly de dire des choses négatives à son sujet. Et en dernier ressort, et comme c’était le cas avec Florence Duperval, au renvoi de Laurent Lamothe, en décembre 2015, Gary Conille rapporte qu’il ne voulait pas que Martelly nomme un « Yes » PM, par intérim.

Selon lui, ce « Yes » PM n’aura aucun problème pour plaire à son bienfaiteur Michel Martelly en acceptant de prendre des décisions illégales. Conille cite en exemple la signature antidatée apposée au bas de certains contrats suspects que lui-même avait refusé d’exécuter. « Si vous antidatez des contrats avant la démission de Gary Conille, cette somme pourra être facilement débloquée et utilisée par les hommes du président… », révèle Laura Graham citant l’ex-PM Gary Conille.

Michel Martelly qui essaie de se faire passer pour un démocrate malgré le choix non consensuel de Jovenel Moïse, pour représenter Tèt Kalé/PHTK à la présidentielle truquée d’octobre 2015, selon la CIEVE, a déclaré en février 2012 et nous rapportons textuellement sa déclaration relayée par Mme Graham concernant les menaces physiques et verbales sur Gary Conille : »…MM has said himself he will do all it takes to take GC down » elle continue « …now wether that means harm or kill him or harm his reputation no one knows, but we cannot afford that risk« . »

Gary Conille avait reçu la promesse de Cheryl pour que les américains assurent sa protection. Mais l’ambassadeur Merten, farouche défenseur de Martelly écrivit que « …well MM is not such a bad guy and he’s better than previous presidents ».

Gary Conille, a rapporté Graham, ne plaçait aucune confiance en Kenneth Merten qui n’avait pris aucune disposition sérieuse pour le protéger. Cependant, en conclusion, Laura Graham a recommandé au Département d’Etat d’envoyer une équipe auprès de MM (Michel Martelly), composée d’américains et d`autres délégués de la Communauté Internationale pour lui demander de surseoir sur son projet.

Il a été dit à Michel Martelly, lisons-nous dans cet e-mail gardé confidentiel jusqu’à 2016, qu’il paiera des conséquences si quoique ce soit arrive à Gary Conille « and not even a tree accidentally falling on him ».