Haïti, une véritable hécatombe

Mardi 1er septembre 2020 ((rezonodwes.com))– Le droit à la vie est un droit sacré devant inspirer crainte et respect absolu. Il doit être le premier des droits fondamentaux le plus garanti et protégé. Le droit à la vie est aussi le droit de ne pas être assassiné.

Dans son article 19, la Constitution de 1987 (version amendée) on peut lire ceci : «  l’État a l’impérieuse obligation de garantir le droit à la vie, à la santé, au respect de la personne humaine, à tous les citoyens sans distinction, conformément à la déclaration universelle des droits de l’homme ». Mais, que fait l’État face à cette obligation ?

Depuis le début de l’année en cours, une peur bleue s’installe au sein de la population. Le sang des compatriotes ne cesse de répandre tribord et bâbord à travers le pays. Chaque jour, chaque heure un concitoyen est tombé sous les balles assassines. Rien n’est dit. Rien n’est fait. Malgré tout, nous adoptons une attitude je-m’en-foutiste.

La machine mortifère ne compte pas chômer. Nous sommes tous sur la liste. Si Me Monferrier DORVAL n’est pas épargné, qui sera épargné ? Et, qui peut penser qu’il sera épargné si ce n’est lui qui manipule cette machine qui fait couler autant de sang.

Nombreux sont ceux qui croient que dans une telle atmosphère Dieu les épargnera. Ogou feray les protègera. Leurs anges gardiens leur assisteront. Leurs talismans leur rendront invincibles. Ils gardent leur sang-froid face à une véritable hécatombe.

Le vase est saturé. Il a déjà trop débordé. Il doit être renversé. Les bornes sont longtemps dépassées. Trop de limites sont franchies. Se twòp atò. La déconstruction de cette machine infernale est possible. Déconstruisons-la pour notre bonheur !

Marius MARECHAL
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