Haïti|BâtonnierGate – Pèlerin 5, soirée du vendredi 28 août : Le pays attend depuis 15 jours un rapport du service de sécurité de Jovenel Moise

Le Premier-ministre de facto, Joseph Jouthe, va-t-il une novelle fois prendre son bâton de pèlerin pour déclarer qu’aucun membre du service de sécurité rapprochée du président Jovenel Moise, n’a rien à voir avec l’assassinat de Me. Dorval, à quelques encablures seulement d’une zone stérile ?

Pèlerin 5 : A quelle occasion, des feux d’artifice détonnaient dans l’air ? Où exactement ? Le service de sécurité du président en a-t-il été informé ? Où est la copie de la sollicitation et celle d’autorisation accordée ?

Dimanche 13 septembre 2020 ((rezonodwes.com))–« Nous constatons avec stupéfaction qu’après plus de 15 jours de l’exécution lâche, crapuleuse du bâtonnier Monferrier Dorval et ce, à proximité de la résidence du président de la République, aucun rapport du service de sécurité du chef de l’état » a fait remarquer Me. Wilfort Pasquet se questionnant sur l’efficacité des services de renseignement de sécurité présidentielle dans la diffusion d’informations.

L’avocat militant des droits humains parodiant le fameux journaliste haitien Jean Dominique, assassiné dans les même conditions, le 3 avril 2000, s’est demandé si « les autorités haïtiennes prennent les enfants du Bondieu pour des canards sauvages » en se gardant de diffuser certaines informations pertinentes pouvant faire avancer l’enquête.

Les haitiens sont « à une durée de vie seconde renouvelable dans le pays » a mentionné M. Pasquet constatant la facilité avec laquelle M. Dorval a été exécuté dans un quartier huppé et le plus sécurisé de la République.

Un tel acte qui a soulevé l’indignation des consciences, nous fait tous penser à notre sécurité personnelle, car selon lui, dans ce sh*** où nous sommes condamnés à vivre dans la peur, « personne n’est responsable de rien, seule la responsabilité est responsable« .

« Que vaut une vie dans ce pays?« , s’est enfin questionné M. Pasquet au regard des stratagèmes déployés pour tenter d’orienter l’enquête vers des pistes de « solution » où des présumés accusés ne joueraient que des rôles de figurants. L’exemple du portable localisé au Palais National semblerait n’avoir pas trop d’importance aux yeux du commissaire qui devait, depuis longtemps, transférer le dossier au cabinet d’un juge d’instruction.