Flashback-22 janv.2020 – Article 284.3: « Toute Consultation Populaire tendant à modifier la Constitution par voie de Référendum est formellement interdite »

Avec la constitution d’un CEP-Dermalog, l’apprenti-dictateur Jovenel Moise manifeste ouvertement ses intentions de rééditer l’acte du président Sudre Dartiguenave en 1918 de doter le pays d’une Constitution taillée sur mesure.

Samedi 19 septembre 2020 ((rezonodwes.com))–Flashback–https://rezonodwes.com/2020/01/22/article-284-3-toute-consultation-populaire-tendant-a-modifier-la-constitution-par-voie-de-referendum-est-formellement-interdite/

« Il faut interdire à Jovenel Moise de toucher cet article interdit »,
encourage le constituant Dr. Georges Michel, pour préserver cet acquis post-dictature des duvalier.

Mercredi 22 janvier 2020 ((rezonodwes.com))–Il n’y a pas à sortir de là, il parait de plus en plus évident que le président Jovenel Moise montrant des velléités de contrôle de l’appareil d’Etat sans partage, devrait revoir ses ambitions à la baisse, car il n’est nullement habilité, à la lumière de l’article 284.3, à penser à toute organisation de référendum-bidon et dirigé pour atteindre un objectif inavoué et inavouable.

Plus loin, l’article 284.4 est on ne peut plus clair:

Aucun amendement à la Constitution ne doit porter atteinte au caractère démocratique et républicain de l’Etat.

« La Constitution trace les voies d’amendement » a mentionné le Sénateur Patrice Dumont ayant en mémoire les atrocités du régime des Duvalier et jurant de livrer bataille à tout pouvoir pensant revenir avec une dictature en Haïti sous quelque forme que ce soit.

Soulignons que le président Jovenel Moise, totalement inconnu de la scène politique d’Haïti jusqu’au matin d’été 2015, mais un grand bénéficiaire de ce « système » corrompu et désuet lui ayant alloué par l’usage de « stratagème » des ressources à partir des fonds de Petro Caribe, dès l’avènement du régime Tèt Kale I, aurait manifesté ouvertement ses intentions de rééditer l’acte du président Sudre Dartiguenave en 1918 de doter le pays d’une Constitution taillée sur mesure.