Empereur Jean-Jacques Dessalines, le Premier des Haïtiens est né le 20 septembre 1758 à Grande Rivière du Nord, Saint-Domingue

Dessalines a réalisé trois principes: la liberté, la nationalité, l'indépendance. Une seule de ces conquêtes suffirait pour l'immortaliser.

Aucun chef d’Etat d’Haïti n’est comparable à la marque de magnanimité d’un homme d’Etat comme le Général Jean-Jacques Dessalines qui était animé d’un amour infini pour son pays et sans complaisance avec l’étranger. Il aima ce pays de tout son cœur et de toutes ses forces jusqu’à y laisser sa peau.

Jamais, Haïti ne connaîtra un Chef d’Etat de la trempe de l’Empereur Dessalines, le seul, l’unique et l’incomparable.

Dimanche 20 septembre 2020 ((rezonodwes.com))–Né esclave, l’Empereur Jean-Jacques Dessalines est mort en homme libre. Le sens d’un sacrifice, en rapport avec nos attitudes de domestique affichées aujourd’hui, que beaucoup d’entre nous, si nous vivions à l’époque, n’aurions probablement pas consenti pour libérer tous nos frères et semblables d’un esclavage cruel, humiliant et inhumain.

Aujourd’hui, le dimanche 20 septembre 2020, une nation qui fut autrefois souveraine, il y a de cela plus de deux siècles, commémore l’héroïsme d’un homme qui fut grand. Depuis 216 ans, cette nation résiste aux plus violentes secousses, et c’est cet homme qui l’a fondée. Son nom est Jean-Jacques Dessalines, né le 20 septembre 1858.

La statue de Jean-Jacques Dessalines est toute une épopée. C’est l’histoire d’un cœur ouvert, par la férocité des maîtres blancs, aux homicides colères, c’est l’effacement d’une souillure, la transfiguration du honteux esclavage en liberté, en gloire. L’œuvre de Dessalines est complexe et merveilleuse.

Il a réalisé trois principes: la liberté, la nationalité, l’indépendance. Une seule de ces conquêtes suffirait pour l’immortaliser.

Né dans la servitude, le 20 septembre 1858, au milieu de tous les préjugés qui accablaient sa race, servitude plus lourde et plus humiliante que celle de ce peuple gémissant qu’autrefois délivra Moïse, pas le « valet« , il se redresse indigné, relève l’épée de Toussaint Louverture et la porte flamboyante devant la justice en courroux. Il ne
déposera celte épée que sur l’autel du Dieu vivant, au jour du sublime hosanna entonné par sa race régénérée.

La fondation d’Haïti eût été impossible si Dessalines n’avait incarné en sa personne un profond sentiment, le sentiment de sa race.

Après Dessalines, en dépit de toutes les divisions, telle sera la substance de l’esprit public. On ne séparera pas la nation de la race. L’histoire d’Haïti sera l’histoire de la race noire s’affranchissant de l’opprobre au prix des plus rudes péripéties et marchant à ce but divin, la fraternité. Le sentiment de notre race est la raison dominante de la nation haïtienne. Là nous retrouvons notre origine, notre humiliation et notre gloire.

Dessalines, génie du moment, a encore fondé l’Indépendance. Voilà le couronnement de son œuvre grandiose. Il avait aussi des vues pacifiques sur l’avenir. Entente et harmonie parmi vous! voilà son testament :

« Celte terre est notre patrimoine. Malheur au puissant qui portera la main sur la brebis du pauvre. Ce sera le signal de sa décroissance. Cette proie lui sera disputée tôt ou tard, sa fortune et ses armes seront englouties dans les Ilots mugissants.»

recherches : cba