Le président du CSFE-CSFEF de Paris condamne la répression exercée par le pouvoir Tet Kale sur les syndicalistes haïtiens

Message du président du Comité syndical francophone de l’éducation et de la formation CSFE CSFEF Paris à l’occasion de la journée de solidarité du 22 septembre 2020.

Mardi 22 septembre 2020 ((rezonodwes.com))– La répression syndicale, qui s’attaque à des personnes qui défendent leurs collègues constitue un déni intolérable du droit et de la démocratie. Le CSFEF exprime toute sa solidarité avec les syndicats haïtiens et entreprend les démarches auprès de la communauté internationale et francophone.

Le CSFEF, conjointement avec l’Internationale de l’Education, a interpellé le gouvernement haïtien afin qu’il annule les mesures prises contre des syndicalistes et qu’il rétablisse le dialogue social nécessaire au règlement de la grave crise sociale que traverse Haïti.

De plus, en tant que membre de la francophonie, Haïti s’est engagé à respecter la liberté d’expression de tous ses citoyens, notamment lorsqu’ils s’expriment de façon collective à travers une organisation syndicale. C’est pourquoi le CSFEF a saisi l’Organisation internationale de la francophonie ainsi que la rapporteuse spéciale de l’ONU sur l’éducation pour leur signaler les manquements du gouvernement haïtien.

Ce n’est pas en sanctionnant des hommes et des femmes qui se battent pour la démocratie et pour l’éducation, pour l’amélioration de la condition enseignante, que le gouvernement résoudra la grave crise que traverse Haïti depuis des mois.

C’est pourquoi le CSFEF demande l’annulation immédiate des mandats d’amener émis à l’encontre des dirigeants syndicaux de l’UNNOH, de la CNEH et de l’UNNOEH.

Le CSFEF félicite les syndicats haïtiens qui agissent pour un système éducatif plus juste accessible à tous les jeunes et qui luttent, dans des circonstances difficiles, pour la démocratie dans leur pays.

Jean-Hervé Cohen
président du CSFEF